Supergirl : Une Icône d’Espoir

Supergirl - Ma création AI / My AI Artwork
Supergirl - Ma création AI / My AI Artwork

 

Supergirl, comme Superman, incarne l’espoir et la justice. Elle est un modèle d’altruisme qui va au-delà des différences : bien qu'elle soit d'une autre planète, elle choisit de protéger la Terre. En tant qu'extraterrestre, elle défie la peur de l'inconnu, et son rôle de protectrice encourage les autres à accepter ce qui est différent.

Son histoire nous invite à réfléchir à la manière dont la société perçoit « l’étranger » ou « l’autre » et souligne l'importance de l’ouverture et de la tolérance.

 

L’acceptation de la différence et le parcours de Supergirl

Originaire de Krypton, Supergirl lutte pour s’adapter aux normes et aux attentes humaines tout en restant fidèle à ses valeurs kryptoniennes. Son arrivée sur Terre est un choc culturel et psychologique, et elle doit naviguer entre les deux mondes.

La série explore souvent les dilemmes d'une jeune femme qui cherche sa place, devant apprivoiser sa propre différence et l'accepter avant de pouvoir la partager avec le monde. Ce parcours touche un point sensible sur la façon dont chacun, en tant qu’individu unique, doit apprendre à s’accepter pour être acceptée des autres.

 

Kara Danvers et Supergirl : le dualisme de l’identité

Le personnage de Kara incarne un conflit identitaire : elle est à la fois Kara Danvers, la journaliste humaine, et Supergirl, la super-héroïne aux pouvoirs exceptionnels. En tant que Supergirl, elle est admirée pour sa force, sa bravoure, et sa dévotion à la justice. Mais dans sa vie de tous les jours, sous l’identité de Kara Danvers, elle lutte pour être acceptée, pour nouer des relations authentiques et pour être vue au-delà de son costume.

Ce double aspect est une métaphore des attentes sociales et des rôles que nous sommes souvent contraintes de jouer. Cela rappelle comment l’on peut être valorisée dans un domaine tout en se sentant invisible dans un autre, illustrant la complexité de l’acceptation de soi face aux perceptions extérieures.

 

La thématique de l’isolement et de la quête de soi

L’histoire de Supergirl est aussi une quête personnelle où elle doit apprendre à gérer l’isolement lié à sa différence. En tant que kryptonienne, elle est constamment confrontée à la solitude existentielle : être unique dans un monde qui ne connaît rien de son passé, de sa culture, ni de ses souffrances.

Ce parcours est un miroir pour beaucoup de femmes qui peuvent se sentir « différentes » ou en décalage avec leur environnement. L’expérience de Supergirl pousse à une réflexion sur l’importance de l’identité personnelle, de la compréhension de soi, et du dépassement de l’isolement pour se forger une place.

 

Supergirl : un modèle d’intégration et de résilience

En dépit des obstacles, Supergirl reste un symbole de résilience. Elle s’intègre sans renier qui elle est, devenant un exemple de coexistence des identités. En se battant pour les autres, elle apprend à valoriser sa propre différence et en fait sa force. Son courage rappelle que l'acceptation passe aussi par le dépassement des préjugés et le refus de l’assimilation complète pour rester soi-même.

 

Conclusion

Supergirl n’est pas seulement un symbole d’espoir et de justice ; elle incarne la dualité humaine, la quête de soi et l’intégration dans un monde étranger. Elle doit constamment jongler entre ses valeurs kryptoniennes et humaines sans renier sa différence. Cette singularité fait d’elle un personnage profondément humain et universel : son parcours parle à toutes celles qui se sentent différentes et cherche à être acceptées pour qui elles sont, au-delà des apparences et des conventions.

 

En fin de compte, Supergirl nous rappelle que nous avons tous le pouvoir de faire une différence, peu importe nos origines ou nos différences. Elle nous inspire à être meilleurs, à accepter les autres et à lutter pour un monde plus juste et plus harmonieux

 

- Corinne Écrivaine -

Fait le 30 octobre 2024

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Chronique littéraire : "Le Portrait de Dorian Gray" Oscar Wilde.

 

Je garde un souvenir particulier de ma lecture du Portrait de Dorian Gray. Ce roman est resté l’un de mes favoris, non seulement pour la plume élégante d’Oscar Wilde mais aussi pour la manière dont il interroge notre perception du bien et du mal et de la perversité humaine.

Le Portrait de Dorian Gray est une œuvre publiée en 1890, et qui continue de résonner dans notre société contemporaine. Ce roman est une exploration profonde de la nature humaine, de ses vertus et de ses vices.

Il plonge ses lecteurs dans les méandres de la conscience humaine, où la frontière entre le bien et le mal se brouille à mesure que la perversité gagne du terrain. Il explore avec intelligence l'impact de la corruption morale et du narcissisme sur l'âme humaine.

Le Bien et le Mal : Un Équilibre Précaire

Dorian Gray, le protagoniste, est un jeune homme d'une beauté exceptionnelle, dont le portrait est peint par l'artiste Basil Hallward. Influencé par le cynique et manipulateur pervers Lord Henry Wotton, Dorian exprime le souhait que son portrait vieillisse à sa place, lui permettant de conserver éternellement sa jeunesse et sa beauté. Ce vœu, apparemment innocent, devient le catalyseur d'une série d'événements qui révèlent les profondeurs du bien et du mal en chacun de nous.

Le bien, dans ce roman, est incarné par Basil Hallward, un artiste passionné et sincère, dont l'amour pour Dorian est pur et désintéressé. Il représente la vertu, la créativité et l'amour authentique. À l'opposé, Lord Henry Wotton symbolise le mal, avec son cynisme, son hédonisme et son influence corruptrice. Il incarne la tentation et la décadence, poussant Dorian à explorer les plaisirs éphémères et les vices de la société.

La Perversité Humaine : Un Reflet de l'Âme

Le portrait de Dorian, qui vieillit et se déforme à chaque acte immoral de son modèle, devient un miroir de son âme. À mesure que Dorian s'enfonce dans la dépravation, le portrait se transforme en une image grotesque, reflétant la corruption intérieure de son sujet. Cette métaphore puissante illustre la perversité humaine, montrant comment nos actions et nos choix façonnent notre identité profonde.

La perversité de Dorian ne réside pas seulement dans ses actes, mais aussi dans son incapacité à assumer les conséquences de ses choix. Il vit dans une illusion de jeunesse éternelle, refusant de voir la laideur de son âme. Cette dualité entre l'apparence extérieure et la réalité intérieure est une critique de la société victorienne, où les apparences et les conventions sociales masquent souvent des vérités bien plus sombres.

Une Leçon Intemporelle

Le Portrait de Dorian Gray nous enseigne que le bien et le mal coexistent en chacun de nous, et que nos choix déterminent qui nous devenons. Dorian, en refusant de vieillir et de changer, se condamne à une existence vide et corrompue. Son histoire est un avertissement contre l'obsession de la jeunesse et de la beauté, et une invitation à embrasser la complexité de la vie humaine.

En fin de compte, ce roman nous rappelle que la véritable beauté réside non pas dans l'apparence extérieure, mais dans la pureté de l'âme. Il nous encourage à regarder au-delà des illusions et à chercher la vérité en nous-mêmes et dans les autres.

Le Portrait de Dorian Gray est une œuvre qui continue de nous interpeller, de nous questionner et de nous inspirer. C'est un miroir dans lequel nous pouvons tous nous regarder, et peut-être, y voir un reflet de notre propre humanité.

Conclusion

Oscar Wilde, à travers ce récit, nous confronte à une question essentielle : jusqu’où peut-on aller avant que le mal n’ait dévoré toute trace de lumière en nous ? Le charme envoûtant de ce roman réside dans son ambiguïté morale : Dorian est à la fois victime et bourreau, tragique et monstrueux. Ses actions, bien que condamnables, nous rappellent que la perversité humaine n’est pas un chemin unique, mais un processus insidieux, souvent initié par des choix que l'on croit sans conséquence.

Le Portrait de Dorian Gray est une étude psychologique de la dualité humaine, de la lutte perpétuelle entre nos désirs et notre conscience. C’est un avertissement : céder à la corruption, c’est détruire ce qu’il y a de plus pur en nous. Mais c'est aussi une invitation à examiner nos propres faiblesses et à réfléchir à ce qui nous rend véritablement humains.

Et vous, que seriez-vous prêt à sacrifier pour échapper au poids de vos erreurs ?

 

- Corinne Écrivaine -

Le 26 octobre 2024

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Callisto : Le Miroir Obscur de Xena et de Notre Humanité

 

Callisto, antagoniste de Xena la Guerrière, incarne cette part d'ombre que nous portons tous en nous, ce côté sombre de l'humanité que nous avons peur d'affronter. Ce personnage est le miroir démoniaque de Xena, révélant les cicatrices et les démons qui hantent le passé de la guerrière. Callisto, par son histoire et son désespoir, met en lumière ce que Xena pourrait devenir si elle laissait la colère et la vengeance prendre le dessus.

 

Callisto n'est pas née mauvaise. Elle est le produit d'une tragédie, d'une douleur insoutenable. Lorsque Xena, dans son passé de conquérante, brûle son village, Callisto perd tout : sa famille, son innocence, sa vie telle qu'elle la connaissait. À partir de ce moment, elle devient la personnification du désir de vengeance. Son cœur s'emplit de haine, et toute sa vie est dévouée à faire payer Xena pour les souffrances qu'elle a subies. En Callisto, nous voyons une femme brisée, mais également un reflet de ce que la haine et la douleur peuvent créer.

 

Ce qui rend Callisto si fascinante, c'est qu'elle est bien plus qu'une simple « méchante ». Elle est le rappel brutal que le mal ne naît pas de nulle part. Il est souvent la conséquence de la souffrance, de l'injustice. En cela, elle nous renvoie à notre société actuelle. Combien d'entre nous ont été brisées par des expériences douloureuses, par la perte, par la trahison ? Combien d'entre nous ont vu cette souffrance se transformer en amertume, en colère ? Callisto nous rappelle que le mal n'est pas toujours inné, mais forgé par les cicatrices profondes que la vie peut laisser.

 

Callisto est, d'une certaine manière, ce que Xena aurait pu devenir si elle n'avait pas trouvé la rédemption. Elle est la face que Xena a failli épouser : une guerrière sans remords, motivée uniquement par la rage. Chaque confrontation entre les deux femmes est une lutte symbolique entre la lumière et l'ombre, entre la rédemption et la damnation. Xena voit en Callisto ce qu'elle a été, mais aussi ce qu'elle craint de redevenir. Et Callisto voit en Xena une femme qui a échappé à l'enfer qu'elle, Callisto, habite encore.

 

Dans notre monde moderne, Callisto symbolise cette spirale descendante de violence et de vengeance que nous voyons malheureusement trop souvent. Lorsque les blessures émotionnelles ne sont pas guéries, elles peuvent déformer notre perception, nous poussant à blesser les autres, comme nous avons été blessées. Callisto est un avertissement : si nous laissons nos démons intérieurs prendre le dessus, si nous laissons nos douleurs dicter nos actions, nous risquons de nous perdre nous-mêmes.

 

Mais au-delà de tout, Callisto incarne une réalité humaine essentielle : le besoin d'être vue, reconnue. Derrière son masque de cruauté, il y a une enfant brisée qui crie pour qu'on reconnaisse sa souffrance. En cela, elle est une tragédie vivante, un rappel poignant que même ceux que nous considérons comme « mauvais » ont, à un moment donné, été innocents.

 

Callisto, c'est l'humanité dans toute sa complexité. Une femme détruite par la haine, mais qui aurait peut-être pu être sauvée par l'amour et la compassion. Elle nous pousse à réfléchir à la manière dont nous, en tant que société, traitons ceux qui sont blessés. Au lieu de juger ou de condamner, peut-être devrions-nous chercher à comprendre ce qui a créé leurs ténèbres.

 

En fin de compte, Callisto est une figure tragique. Elle est le reflet des choix que nous faisons face à nos propres souffrances. Sommes-nous capables de chercher la guérison, comme Xena l'a fait, ou succombons-nous à la haine et à la vengeance, comme Callisto ? C'est la question qu'elle pose, non seulement à Xena, mais à chacune d'entre nous.

 

- Corinne Écrivaine - 

22 octobre 2024

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Xena, la Guerrière : Un Symbole de Force et de Résilience Féminine

 

Xena, la Guerrière, personnage iconique de la télévision des années 90, incarne une figure puissante et emblématique de l’autonomie féminine, du courage et de la rédemption.

 

Une guerrière complexe et imparfaite

 

Xena est une héroïne complexe et pleine de contradictions. Elle porte en elle un passé sombre, marquée par la violence et les erreurs. Pourtant, son désir de rédemption et sa quête pour se racheter illustrent une réalité essentielle : nous ne sommes pas définis par nos erreurs passées, mais par notre capacité à les surmonter. Xena incarne une force de caractère rare, une volonté d’affronter ses démons intérieurs tout en protégeant les innocents, montrant ainsi qu'il est possible de devenir une meilleure version de soi-même.

 

Une Vie Marquée par les Épreuves

 

La vie de Xena est marquée par des épreuves et des sacrifices. Elle a perdu des êtres chers, a été trahie et a dû faire face à des choix difficiles. Cependant, elle ne se laisse jamais abattre et continue de se battre pour ce en quoi elle croit.

 

Le symbole de la puissance féminine

 

Xena n'est pas seulement une combattante, elle est un symbole vivant de la force féminine. À travers ses combats, elle démontre que la force physique et mentale ne sont pas réservées qu’aux hommes. Son agilité, son intelligence tactique et sa capacité à se relever après chaque coup reflètent la ténacité dont les femmes font preuve dans leur propre vie.

 

Liberté et indépendance

 

Ce qui distingue Xena, c’est aussi son indépendance farouche. Elle vit selon ses propres règles, sa liberté de choix, qu'il s'agisse de ses alliances ou de ses relations. Xena est une femme qui ne dépend de personne pour définir qui elle est.

 

La relation avec Gabrielle : amitié, amour et sororité

 

Un autre aspect fondamental de Xena est sa relation avec Gabrielle. Plus qu’une simple amitié, leur lien est un des cœurs émotionnels de la série. Ce qui démarre comme une amitié évolue en une relation plus intime. Il y a, au fil de la série, un sous-entendu romantique entre Xena et Gabrielle qui a offert aux spectateurs une représentation rare et précieuse de l'amour entre deux femmes à cette époque. Bien que la série n'ait jamais explicitement confirmé leur relation romantique, les nombreuses scènes intimes et les moments de tendresse entre les deux personnages ont laissé peu de doute.

Leur relation montre une profonde sororité et un respect mutuel. Gabrielle, souvent considérée comme la boussole morale de Xena, est le reflet de l’amour inconditionnel, un amour qui aide Xena à se réconcilier avec son passé. Ensemble, elles symbolisent l’importance de se soutenir mutuellement dans les moments les plus difficiles et de pouvoir compter sur quelqu’un sans crainte de jugement. Elles se renforcent l’une l’autre, prouvant que l'amour, sous toutes ses formes, est une force transformatrice.

 

Un modèle intemporel pour les femmes

 

Xena est une icône féministe qui continue d’inspirer aujourd’hui. À une époque où les femmes étaient souvent cantonnées à des rôles secondaires ou stéréotypés à l’écran, elle a brisé les codes en incarnant à la fois une guerrière impitoyable et une femme capable de tendresse, de vulnérabilité et d’amour. Elle a montré que l’on peut être forte et imparfaite, courageuse et effrayée, aimante et farouchement indépendante.

Son caractère complexe, ses combats pour la justice, sa vie marquée par des épreuves et sa profonde amitié avec Gabrielle en font une figure inspirante pour les femmes.

Xena restera toujours un symbole de liberté, de force et de résilience, une source d’inspiration pour celles qui veulent mener leurs propres combats et tracer leur propre chemin dans la vie.


- Corinne Écrivaine -

14 octobre 2024

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Catwoman : L'Incarnation de l'Indépendance Féminine

 

Catwoman : L’incarnation de l’indépendance féminine

 

Catwoman est devenue une icône puissante pour les femmes à travers le monde. Représentant à la fois la liberté, l’autonomie et la dualité entre ombre et lumière, elle incarne des traits qui défient les conventions sociales imposées aux femmes.

 

Catwoman est indépendante. Elle ne se laisse jamais apprivoiser, ni par le système, ni par les hommes autour d'elle. Ce caractère sauvage, propre aux chats, reflète son besoin de vivre selon ses propres règles. Elle ne dépend d’aucun héros, ni d'aucun homme pour exister. Contrairement à d'autres héroïnes ou anti-héroïnes, Catwoman ne cherche pas la validation d'une autorité ou d'un amant. Elle agit selon ses propres désirs et motivations, souvent pour le plaisir, parfois pour la survie, mais toujours pour elle-même.

 

Catwoman incarne aussi une figure de résilience et de liberté. Échappant à son passé tumultueux, elle choisit de se redéfinir à chaque instant. Elle incarne la force de celles qui refusent de se laisser enfermer dans un rôle prédéterminé. Chaque femme peut se reconnaître dans cette lutte pour exister en dehors des cases, des étiquettes. Son indépendance est une affirmation de son pouvoir sur sa propre vie, sur son corps, et sur ses choix.

 

De plus, sa sexualité est un autre aspect central de son personnage. Catwoman ne cache pas ses désirs ni son charme. Elle utilise son pouvoir de séduction sans jamais en être esclave. Elle contrôle sa féminité comme une arme, non pas pour être dominée, mais pour dominer. En ce sens, elle défie les stéréotypes de la femme-objet et devient une femme qui possède pleinement son identité, à la fois sensuelle et forte.

 

Catwoman, c’est la femme qui sait qui elle est, qui assume ses contradictions, qui embrasse ses erreurs et qui se bat avec une élégance féline. Comme les chats, elle retombe toujours sur ses pattes, prouvant que rien ni personne ne peut la briser.

 

Catwoman est également une icône de la mode et du style. Son costume emblématique, souvent en cuir noir, est à la fois élégant et provocateur, symbolisant sa liberté et sa puissance. Ce look distinctif inspire les femmes à exprimer leur propre style et à embrasser leur individualité.

Pour toutes les femmes, Catwoman représente le courage de s’affirmer, d’aimer qui l’on est, même dans l’obscurité. Elle nous rappelle que l’indépendance, la sensualité et la force intérieure ne sont pas des défauts, mais des qualités à revendiquer avec fierté.

 

Image : ma création AI - My AI artwork

- Corinne Écrivaine -

26 Septembre 2024

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Harley Quinn : Un symbole de liberté et d'affranchissement pour les femmes

 

Harley Quinn est bien plus qu’un personnage issu de l’univers des comics. Elle est devenue un véritable symbole de la liberté d’être soi-même, d’agir selon ses propres désirs, et de se détacher des règles sociales imposées. En tant que femme, elle incarne une indépendance presque anarchique, une force brutale de volonté qui refuse de se plier aux attentes conventionnelles de la société. Elle prouve que l'on peut être complexe, imparfaite, audacieuse, et se relever après avoir été brisée.

 

Ce personnage représente également un cri de révolte face aux relations toxiques. Son lien tumultueux avec le Joker en est la meilleure illustration. Leur relation, longtemps marquée par la manipulation, le contrôle, et l’abus psychologique, reflète de nombreux aspects des relations abusives que des femmes peuvent vivre. Le Joker, véritable manipulateur pervers, a utilisé la vulnérabilité de Harley pour la transformer à son image, en profitant de son amour aveugle pour lui.

Mais Harley Quinn n’est pas seulement définie par cette relation destructrice. Ce qui la rend si puissante, c'est son chemin vers l'émancipation. Son acte de briser les chaînes de cette dépendance émotionnelle, de fuir l’emprise du Joker, est une métaphore forte de la manière dont les femmes peuvent s’affranchir des relations toxiques et reprendre le contrôle de leur vie. Elle montre que, même après avoir été malmenée, manipulée et piégée, il est possible de se reconstruire, de trouver sa propre voie et de réaffirmer son individualité.

 

En tant que femme, Harley embrasse aussi pleinement sa sexualité, sans peur ni honte. Elle n'est pas définie par les hommes qui l'entourent, mais par son propre désir de liberté. Elle réinvente constamment sa vie, au gré de ses envies, sans jamais s’excuser d’être elle-même. Harley est tout à fait consciente de ses excès, de ses faiblesses, mais elle les porte avec fierté, prouvant que la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, mais une partie intégrante de la force féminine.

Pour les femmes du monde entier, Harley Quinn incarne l’idée que, même dans les pires moments, il est toujours possible de reprendre son pouvoir. Elle nous rappelle qu’il est essentiel de se battre pour être libre, non seulement des autres, mais aussi des contraintes que l’on s’impose à soi-même. Elle est un symbole de résilience, de rébellion et d’affirmation de soi.

 

 

Ainsi, Harley Quinn nous montre que, parfois, il est nécessaire de tout casser pour se reconstruire. Et dans cette reconstruction, se trouve la véritable essence de la liberté.

 

- Corinne Écrivaine -

Image : My AI Artwork

24 Septembre 2024

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Wonder Woman : Symbole Éternel de la Force et de l'Émancipation Féminine

Ma Création AI
Ma Création AI

 

Wonder Woman : Symbole Éternel de la Force et de l'Émancipation Féminine

 

Wonder Woman n'est pas qu'un personnage de fiction. Elle est bien plus que cela. Depuis sa création, elle incarne la puissance, la liberté et l'indépendance que chaque femme porte en elle, parfois même à son insu. Diana, Princesse des Amazones, n'est pas seulement une héroïne sur grand écran, elle est un symbole intemporel de résilience et de justice dans la lutte des femmes pour leurs droits, leur sexualité et leur place dans un monde souvent gouverné par des forces patriarcales.

 

Créée à une époque où les représentations des femmes dans les médias étaient souvent réduites à des stéréotypes de douceur et de soumission, Wonder Woman a été, dès le départ, une révolution. Elle brise les normes et inspire. Forte, intrépide, elle se dresse contre l'oppression, non seulement pour sauver le monde, mais pour rappeler à chaque femme qu'elle possède cette même force intérieure. Elle est une guerrière, mais aussi un modèle de compassion, prouvant qu'être puissante ne signifie pas renoncer à la douceur ou à l'empathie.

 

Sur le plan de la liberté et de l'indépendance, Wonder Woman est un symbole puissant. Issue d'une société d'Amazones où les femmes règnent en maître, elle ne connaît pas la soumission. Elle fait ses choix en toute indépendance, s'éloignant d'une île isolée pour entrer dans le monde des hommes, non pas en quête d'approbation, mais pour imposer sa propre vision de la justice et de l'égalité. Elle n'a jamais eu besoin d'un homme pour la définir. Au contraire, elle remet constamment en question les attentes sociétales et montre que la véritable force réside dans l'authenticité et la conviction.

 

Quant à la sexualité, Wonder Woman incarne une révolution subtile. Sa force, son pouvoir et son charisme ne sont jamais utilisés pour séduire ou attirer l'attention des hommes. Sa sexualité n'est ni objet de contrôle ni de répression. Elle l’arbore avec une confiance silencieuse, mais inébranlable. Elle est maîtresse de son corps, de ses désirs, et son apparence, tout en étant glamour et séduisante, ne sert jamais à valider son pouvoir. Elle nous rappelle que l'émancipation sexuelle, c'est aussi pouvoir dire non aux normes imposées, et oui à ce que nous choisissons de vivre.

 

Wonder Woman est donc bien plus qu’une simple super-héroïne, elle est un modèle, un étendard pour toutes celles qui luttent pour l'égalité, pour la reconnaissance de leur valeur et de leur liberté. Chaque combat qu'elle mène est une métaphore des combats réels : celui contre l'injustice, le sexisme, l'oppression et la violence faite aux femmes. Elle nous enseigne que, pour être véritablement libre, il faut savoir se battre avec courage, croire en ses convictions et marcher avec fierté.

En tant que femmes, nous portons en nous un peu de cette Wonder Woman. Son histoire nous inspire à continuer de lutter, à ne jamais plier face aux adversités et à revendiquer ce qui nous revient de droit. Liberté, indépendance, force, sexualité, tout cela nous appartient. Wonder Woman, par son exemple, nous le rappelle constamment.

 

"Dans chaque femme, réside une guerrière."

 

Et Wonder Woman est la flamme qui ravive cette vérité en nous toutes.

 

Image : ma création AI

- Corinne Écrivaine -

Copyright - 06 Septembre 2024

 


Journée de la femme

Women's day

Pour cette journée de la femme, j’ai choisi mes deux héroïnes préférées, suivies de mon texte.

 

Wonder Woman : agissant toujours selon ce qu’elle croit être juste, défendant les opprimés et les laissés-pour-compte, avec la conviction que chaque être humain possède une part de bonté. Elle peut être à la fois forte et faible, courageuse et douter d’elle-même. A terre, elle se relève. Femme et guerrière, elle incarne autant la féminité de part sa beauté, son élégance, autant la masculinité par son côté combattante et indépendante. Ce n’est pas un personnage que l’on peut étiqueté. Ses faiblesses sont son grand cœur et l’amour. 

 

Harley Quinn : captivante par son côté sombre mais surtout pour sa liberté d’être elle-même. Elle n’appartient à aucune catégorie. Elle agit suivant ses propres principes. Elle peut être une adolescente rebelle et une femme affirmée, bienveillante et malveillante. Son côté psychopathe la rend extrêmement dangereuse, ses actes n’ayant aucune limite. Sa formation de psychiatre, lui permet d’analyser à l’instante les personnes face à elle. Dotée d’une incroyable intelligence et d’une agilité, elle est un personnage à la fois fascinant et démoniaque. Sa faiblesse : l’amour. Par amour elle est prête à transgresser tous ses principes.  

 

 

"Chaque femme est une combattante intrépide dans ce grand spectacle qu'est la vie. Elles jonglent avec la force et la vulnérabilité. 

Elles sont les mères qui tissent des espoirs. Les amies qui offrent leur épaule solide. Les amantes qui partagent l'intimité et l'amour avec une passion qui transcende les mots.

Elles sont les grand-mères, gardiennes de sagesses et de traditions, transmettant des histoires héritées de leur passé. Les filles qui dansent avec l'innocence du présent et les femmes qui portent l'expérience du passé.

Chaque jour, elles se lèvent, courageuses, prêtes à affronter les défis d'une société encore empreinte de préjugés patriarcaux. Elles ont traversé des batailles invisibles, luttant pour leur place, leur voix, leur existence.

La journée de la femme célèbre ces wonder women ordinaires, qui transcendent les étiquettes, bravent les stéréotypes et tracent leur propre chemin. C'est un hommage à leur persévérance, leur résilience et à la promesse d'un monde où chaque femme sera libre de s'épanouir, de rêver et de s'accomplir."

 

- Corinne Ecrivaine – 2024

Les images sont ma créations (AI)

Le 08 mars 2024

Tout droits réservés. 

For this Women's Day, I chose my two favorite heroines, followed by my text.

 

Wonder Woman: Always acting on what she believes to be right, defending the oppressed and the disenfranchised, with the belief that every human being has some element of goodness. She can be both strong and weak, courageous and self-doubting. On the ground, she gets up. Woman and warrior, she embodies both femininity through her beauty and elegance, as well as masculinity through her fighting and independent side. He is not a character that can be labeled. His weaknesses are his big heart and love.

 

Harley Quinn: captivating for her dark side but above all for her freedom to be herself. She doesn't belong to any category. She acts according to her own principles. She can be a rebellious teenager and an assertive, caring and malicious woman. Her psychopathic side makes her extremely dangerous, her actions having no limits. Her training as a psychiatrist allows her to instantly analyze the people in front of her. Endowed with incredible intelligence and agility, she is a character that is both fascinating and demonic. His weakness: love. For love she is ready to transgress all her principles.

 

Every woman is a fearless fighter in this great spectacle called life. They juggle strength and vulnerability.

They are the mothers who weave hopes. Friends who offer their strong shoulder. Lovers who share intimacy and love with a passion that transcends words.

They are grandmothers, guardians of wisdom and traditions, passing on stories inherited from their past. Girls who dance with the innocence of the present and women who carry the experience of the past.

Every day, they get up, courageous, ready to face the challenges of a society still marked by patriarchal prejudices. They went through invisible battles, fighting for their place, their voice, their existence.

Women's Day celebrates these ordinary wonder women, who transcend labels, defy stereotypes and forge their own path. It is a tribute to their perseverance, their resilience and to the promise of a world where every woman will be free to flourish, to dream and to achieve."

 

 

- Corinne Writer – 2024 The images are my creations (AI)

Marsh the 08th 2024 Copyright. 



Actress : Ruby Cruz

Actrice : Ruby Cruz

 

‘’Ideally, next I want to flip everything on its head and do something so drastically different from the last. I honestly want it to be difficult to recognize me.’’
- Ruby Cruz

 

 

Today I'd like to talk about the roles she's played, each as different as the next.

 

It's incredible the talent she has as an actress. She doesn't just play a character, she becomes the character. It's as if her character incarnates itself in her, and the actress disappears to make way for her role.

 

I'm a huge fan of Stephen King's universe, and when I saw the Castle Rock series, an adaptation of Stephen King's entire universe, I was blown away by Ruby Cruz's performance as the teenage Annie Wilkes. Castle Rock season 2 is a prequel to Misery (1987).

 

The character Annie Wilkes was played by 3 equally talented and different actresses. We all know Cathy Bates' performance in the film. But Lizzy Caplan's performance in the series is impressive and frightening. Ruby Cruz's performance as teenage Annie Wilkes is incredible. She's taken on the character so spectacularly, she brings out Annie's psychopathic side perfectly, she's even disturbing, and you don't want to cross her at all. In this episode, she shows us what this character will become as an adult. The most interesting scene is that of the baby, when, wearing a bloody shirt, Annie (Ruby) approaches Castle Lake, holding the baby in her arms.

For this performance, she richly deserves an industry award.

 

Quite frankly, she's an actress who really deserves to be recognized by the profession and to have a great career. I think her full potential can be exploited in independent films like "Bottoms". Blockbusters are one thing, but they rely too much on the financial sides and don't leave too much room for scripts and artistic potentials.

 

I'd love to see her in an important projects, and especially in a leading film role alongside a well-known actor or actress. I think she'd give a superb performance. But not in a blockbuster or a Marvel or DC Comics movies. More in a psychology film as a psychopath like "Le Silence des Agneaux (The Silence of the Lambs)" or in a life story like "Scandale (Bombshell)" or "Ma Meilleure ennemie (Stepmom)" alongside Julia Roberts, Margot Robbie, Sandra Bullock.

 

I think she'd give us an outstanding artistic performance.

 

 

All that remains is to discover her performance and her character in Bottoms.

 

- Corinne Ecrivaine -

07-06-2023

‘’Ideally, next I want to flip everything on its head and do something so drastically different from the last. I honestly want it to be difficult to recognize me.’’
- Ruby Cruz

 

Aujourd’hui j’aimerais parler des rôles qu’elle a interprétés, tous aussi différents les uns que les autres.

 

C’est incroyable le talent qu’elle a en tant qu’actrice. Elle ne se contente pas d’interpréter un personnage, elle devient le personnage. C’est comme si son personnage s’incarnait en elle et que l’actrice disparaissait pour laisser la place à son rôle.

 

Je suis une grande fan de l’univers de Stephen King et lorsque j’ai vu la série Castle Rock adaptation de tout l’univers de Stephen King, je fus époustouflée par la prestation de Ruby Cruz en tant que Annie Wilkes adolescente. Castle Rock saison 2 est un préquel de Misery (1987).

 

Le personnage Annie Wilkes fut interprété par 3 actrices aussi talentueuses et différentes. On connaît tous la performance de Cathy Bates dans le film. Mais dans la série Lizzy Caplan est impressionnante et effrayante. L’interprétation de Ruby Cruz en Annie Wilkes adolescente est incroyable. Elle s’est accaparée le personnage d’une façon si spectaculaire, qu’elle fait ressortir à merveille le côté psychopathe de Annie, qu’elle en est même inquiétante et qu’on n’a pas du tout envie de la croiser. Elle nous démontre dans cet épisode ce que ce personnage deviendra à l’âge adulte. La scène la plus intéressante est celle du bébé, lorsque, vêtue d’une chemise ensanglantée, Annie (Ruby) s’approche de Castle Lake, tenant dans les bras le bébé.

Pour cet interprétation, elle mérite amplement un prix de la profession.

 

En toute franchise, c’est une actrice qui mérite vraiment d’être reconnues par la profession et d’avoir une belle carrière. Je pense que tout son potentiel est exploitable dans les films indépendants comme « Bottoms ». Les blockbusters c’est une chose mais ils ne reposent que trop sur les côtés financiers et ne laissent pas trop de place aux scénarios et aux potentiels artistiques.

 

J’aimerais beaucoup la voir dans des projets plus importants et surtout dans un rôle principal au cinéma aux côtés d’un acteur ou actrice connus. Je pense qu’elle nous donnerait une superbe performance. Mais pas dans un blockbuster ni dans un Marvel ou DC Comics. Plus dans un film de psychologie en tant que psychopathe comme «Le Silence des Agneaux (The Silence of the Lambs)» ou dans un récit de vie comme « Scandale (Bombshell) » ou « Ma Meilleure ennemie  (Stepmom)» aux côtés de Julia Roberts, Margot Robbie, Sandra Bullock.

 

Je pense qu’elle nous offrirait un performance artistique hors du commun.

 

 

Reste plus qu’à découvrir sa prestation et son personnage dans Bottoms.

 

- Corinne Ecrivaine -

07-06-2023

 



Willow 2022 - Queer Romance

 

 

I thought Disney was different from all the other distributors in the film industry. But I was wrong. It isn't.

 

The Disney Firm claims to be in favor of wokism by bringing to life a mermaid of color or a Tinkerbell, but I don't think it's in favor of queer characters in their stories. It's as if Bob Iger wanted to remove the entire Willow series as if it never existed.

 

I've read a lot of posts on various social networking sites from people in the queer community who are hurt by this terrible decision by the Disney Company. All these people feel betrayed, abandoned, always having to fight to assert their value and existence.

I'm a part of a community of which we're only 5% of the population, and the difference, the suffering linked to difference, I experience on a daily basis.

 

We're in the 21st century and the fight is far from over.

 

For once, a story featuring a queer romance as the main character could be considered a step forward, but no, Disney is going backwards. Up until now, queer characters have always been secondary, either the super boy friend or the super girl friend that everyone adores, confidants, always sexualized, but never a beautiful romance like Kit and Jade's. A beautiful romance that arises naturally throughout their epic adventure.

Without any judgment of their fellow travelers, but with everyone's acceptance.

It is this beautiful romance that is the strength of these 2 characters. Many people found themselves in their story, many people identified with them.

 

Maybe the Willow series came too soon ? I don't know. But the strength of Willow is that this story has always been inclusive.

 

When the film came out in 1988, for the 1st time it featured a little man as the main character, alongside Val Kilmer, a renowned actor who had just finished Top Gun and was in great demand in Hollywood. Up until then, Warwick Davis had only played roles, hidden behind an uniform. Willow introduces us to this extraordinary actor who, throughout the film, must protect a baby wanted by the forces of evil in order to destroy it and put an end to a prophecy.

 

2022, the Willow series revives inclusivity by featuring 2 main characters in a queer romance. Lost between their feelings of friendship and love. The strength and richness of Kit and Jade in the fact that they are portrayed by 2 queer actresses, not straight actors who have to pretend or get in the way. Their interpretation was so natural that in an interview, actress Erin Kellyman explained that it was a pleasure for her to work with Ruby Cruz and that certain scenes were improvised by the 2 actresses and not scripted.

 

Reading all these posts on social networks, which moved me deeply, I wanted to use this article to compare the main characters to our current society and show that Willow is not just a little entertainment story, but goes far beyond it.

 

Willow: A brave man with a big heart, but lacking in self-confidence. All his life, he's heard people tell him he's not a great sorcerer, that he's just a farmer. Doubt crept into his mind. But if he'd believed in himself and not let all those bad words overwhelm him, he'd have reached that level of confidence. For all those who don't believe in themselves and are totally lacking in confidence. And yet Elora chose him to protect her.

 

Airk: Lost in his own life, with no bearings, abandoned by his father. Looking for recognition and love through all his conquests. All he wants is to know who he really is and what he's capable of in life. For all those who are searching for their path in life.

 

Elora: For all those filled with love and compassion who fight for justice and good in this world. A symbol of love. She sees in every human being the goodness and love that vibrates in their soul. She believes in people, in love. She's the one who will make Kit understand her true feelings for Jade.

 

Kit : Suffering in silence from abandonment. Who only expresses this pain through anger and spite. Because she has no other way of expressing herself. Everyone around her intentionally lies to her, hurts her and, above all, doesn't believe in her. And yet, she will show courage, strength and determination to see her mission through. She's the one who stops Boorman and Jade from killing Graydon. She's the one who encourages Elora to believe in her magic and save Graydon. She's the one who saves her brother from the Wyrm and is worthy of wearing the Kymerian cuirass. A princess who doesn't want this life imposed on her. She wants to live her own dreams, her own choices, her own life, with the person she wants by her side, and whom the protocol of royalty prevents from fully embracing her own destiny. She doesn't hesitate to leave her comfort zone and head off into the unknown. She's willing to be vulnerable in front of Jade when she confesses her feelings.

 

Jade: Raised on lies. Upright, obedient. Raised to be a great knight and to obey and serve the Queen. For her, this is the only way she can stay close to Kit. She doesn't hesitate to sacrifice her dream to follow Kit and always protect her at the risk of her life. She doesn't hesitate to keep her true feelings buried, even her anger. The only time she expresses her anger is when she's fighting. It's as if she keeps all her emotions locked up in a box. It took the plums of truth to finally release all her feelings, and meeting her sister to finally accept the person she really is. Talking, saying what you feel, opening up to others.

 

Graydon: A totally self-effacing person. Convinced he's incapable, a disgrace to his family. Belittled by a father who rejects the person he is. He too has no interest in royalty. He's an artist, someone who loves languages, literature, music and writing. But he doesn't feel like a fighter. Who falls in love with Elora but accepts the fact that she doesn't love him back. And yet he finds the courage to fight for her, even to the point of sacrificing his life. Courage is in all of one of us. Never let the words of others destroy our soul.

 

Boorman: A liar and grave robber who acts only in his own interests, but chosen by Madmartigan in his quest for the Kymerian cuirass. Boorman isn't as bad as he makes out. He's just a protective facade. Perhaps he's suffered in his past. He's the one who takes Jade in his arms and comforts her after she killed Ballantine. He's the one who encourages Kit to believe in her, when he gives her the Kymerian cuirass. He becomes Kit and Jade's protector, like a surrogate big brother. He'll love both and be loved in return.

 

This is how I see the characters in the series. This remains my personal analysis.

Everyone can find themselves in each of these characters. That's why they're endearing. That's why Willow must not cease to exist.

Each of the protagonists belongs to a different ethnic community.

 

The problem in this world isn't being different. The problem is the way others look at difference.

 

Corinne Ecrivaine 

31-05-2023

 

 

 

Je pensais que Disney était différent de tous les autres distributeurs de l’industrie cinématographique. Mais j’avais tord. Il ne l’est pas.

 

La Firme Disney se dit être en faveur du wokisme en donnant vie à une sirène de couleur ou une fée clochette mais je ne pense pas qu’il soit en faveur de personnages queer dans ses histoires. C’est comme si Bob Iger voulait supprimer la série Willow dans sa totalité comme si elle n’aurait jamais existé.

 

J’ai lu beaucoup de postes sur les différents sites des réseaux sociaux de personnes appartenant à la communauté queer, blessées par cette terrible décision qu’a prise Disney Company. Toutes ces personnes se sentent trahies, abandonnées à toujours devoir se battre pour faire valoir leur valeur et leur existence.

Je fais partie d’une communauté dont nous ne sommes que 5 % de la population et la différence, la souffrance liée à la différence je la vis au quotidien.

 

Nous sommes au XXIè siècle est le combat est bien loin d’être terminé.

 

Pour une fois qu’une histoire mettait en personnages principaux une queer romance, cela pouvait être considéré comme une avancée mais non puisque Disney fait marche arrière. Jusqu’à aujourd’hui, les personnages queer étaient toujours axés au second plan soit le super copain que tout le monde adore ou la super copine, confidents, toujours bien sûr sexualisés mais jamais une belle romance comme celle de Kit et de Jade.

Une belle romance qui née tout naturellement tout au long de leur aventure épique. Sans aucun jugement de leurs compagnons de route mais dans l’acceptation de tout le monde.

C’est cette belle romance qui fait la force de ces 2 personnages. Beaucoup de personnes se sont retrouvées dans leur histoire, beaucoup de personnes se sont identifiées à elles.

 

Peut-être que la série Willow est arrivée trop tôt ? Je l’ignore. Mais le force de Willow c’est que cette histoire a toujours était dans l’inclusivité.

 

Lorsque le film est sorti en 1988, pour la 1re fois il mettait en personnage principal un petit homme aux côtés de Val Kilmer, acteur de renom qui venait de finir Top Gun et était très demandé à Hollywood. Warwick Davis, jusqu’à ce jour n’avait fait que des rôles, caché derrière un uniforme. Avec Willow on découvrait cet acteur hors du commun qui tout au long du film va devoir protéger un bébé recherché par les forces du mal afin de l’anéantir et ainsi mettre fin à une prophétie.

 

2022, le série Willow renoue avec l’inclusivité en mettant en scène 2 personnages principaux dans une romance queer. Perdues entre leurs sentiments d’amitié et d’amour. Ce qui a fait la force et la richesse de Kit et de Jade c’est qu’elles sont interprétées par 2 actrices queers et non des acteurs hétéro qui doivent faire semblant ou gêner. Leur interprétation était si naturelle que lors d’une interview l’actrice Erin Kellyman a expliqué que ce fut un plaisir pour elle de travailler avec Ruby Cruz et que certaines scènes furent improvisées par les 2 actrices et non scénarisées.

 

En lisant tous ces posts sur les réseaux sociaux, qui m’ont beaucoup émue, j’ai voulu, à travers cet article, comparer les personnages principaux à notre société actuelle et montrer que Willow n’est pas une simple petite histoire de divertissement mais va bien au-delà.

 

Willow : Homme de courage au grand cœur mais manquant de confiance en lui. Toute sa vie, il n’a entendu que des propos lui expliquant, qu’il n’était pas un grand sorcier, qu’il n’était qu’un fermier. Le doute s’est installé dans son esprit. Mais si il avait cru en lui et ne ce serait pas laissé submergé par toutes ces mauvaises paroles, il aurait atteint ce niveau de confiance. Pour tous ceux qui ne croient pas en eux et manque totalement de confiance. Et pourtant Elora l’a choisi pour la protéger.

 

Airk : Perdu dans sa vie, sans repère, abandonné par son père. Qui cherche à travers toutes ces conquêtes juste de la reconnaissance et de l’amour. Tout ce qu’il souhaite c’est savoir qui il est réellement et de quoi est-il capable dans sa vie. Pour tous ceux qui cherchent leur chemin de vie.

 

Elora : Pour toutes les personnes remplies d’amour et de compassion qui se battent pour la justice, le bien dans ce monde. Symbole d’amour. Elle voit en chaque être humain la bonté et l’amour qui vibre dans leur âme. Elle croit en l’humain, en l’amour. C’est elle qui fera comprendre à Kit les véritables sentiments qu’elle éprouve pour Jade.

 

Kit : Souffrant en silence de l’abandon. Qui n’exprime cette douleur que par la colère et la méchanceté. Car elle n’a pas d’autres moyens de s’exprimer. Tout le monde autour d’elle lui ment et la blesse de façon intentionnelle et surtout ne croit pas en elle. Et pourtant, elle fera preuve de courage, de force et de détermination pour aller jusqu’au bout de sa mission. C’est elle qui empêche Boorman et Jade de tuer Graydon. C’est elle qui encourage Elora à croire en sa magie et à sauver Graydon. C’est elle qui sauvera son frère de l’emprise du Wyrm et sera digne de porter la Kymerian cuirass. Une princesse qui ne veut pas de cette vie qu’on lui a imposée. Qui veut vivre ses rêves, ses propres choix, sa propre vie avec la personne qu’elle veut à ses côtés et que le protocole de la royauté empêche pleinement sa propre destinée. Elle n’hésite pas à quitter sa zone de confort pour partir vers l’inconnu. Elle acceptera d’être vulnérable devant Jade lorsqu’elle lui avouera ses sentiments.

 

Jade : Élevée dans le mensonge. Droite, obéissante. Éduquée pour être une grande chevalier et obéir et servir la reine. L’on peut considérer, que pour elle, c’est la seule solution qu’elle a dans sa vie pour rester auprès de Kit. Elle n’hésite pas à sacrifier son rêve pour suivre Kit et toujours la protéger au péril de sa vie. Elle n’hésite pas à garder enfoui ses véritables sentiments, même sa colère. Les seuls moments où elle exprime sa colère c’est lors des combats. C’est comme si elle enferme dans une boîte toutes ces émotions. Il aura fallu les prunes de vérité pour enfin libérer tous ses sentiments et rencontrer sa sœur pour enfin accepter la personne qu’elle est réellement. Parler, dire ce que l’on ressent, s’ouvrir aux autres.

 

Graydon : Un être totalement effacé. Persuadé d’être un incapable, d’être la honte de sa famille. Rabaissé par un père qui rejette la personne qu’il est. Lui aussi la royauté ne l’intéresse pas. C’est un artiste, une personne qui aime les langues, la littérature, la musique, écrire. Mais qui ne se sent pas l’âme d’un combattant. Qui tombe amoureux d’Elora mais accepte le fait qu’elle ne l’aime pas en retour. Et pourtant il trouvera le courage de se battre pour la défendre, jusqu’à sacrifier sa vie. Le courage est en chacun de nous. Ne jamais laisser les paroles des autres détruire notre âme.

 

Boorman : Un menteur, pilleur de tombes qui n’agit que pour ses propres intérêts mais choisi par Madmartigan lors de sa quête pour la Kymerian cuirass. Boorman n’est pas un être si mauvais qu’il veut le faire croire. C’est juste une façade de protection. Peut-être à t-il souffert dans son passé. C’est lui qui prend Jade dans ses bras et la réconforte après qu’elle ait tué Ballantine. C’est lui qui encourage Kit à croire en elle, lorsqu’il lui donne la Kymerian cuirass. Il deviendra le protecteur de Kit et de Jade comme un grand frère de substitution. Il acceptera de les aimer et d’être aimé en retour.

 

C’est ainsi que je vois les personnages de la série. Cela reste mon analyse personnelle.

Chacun peut se retrouver dans chacun de ces personnages. C’est pour cela qu’ils sont attachants. C’est pour cela que Willow ne doit pas cesser d’exister.

Chacun des protagonistes appartiennent tous à une communauté ethnique différente.

 

Le problème dans ce monde ce n’est pas d’être différent. Le problème c’est le regard que les autres portent sur la différence.

 

Corinne Ecrivaine

31-05-2023 



When streaming killed cinema

Quand le streaming a tué le cinéma

Willow, the series, was full of hope for an entire community and for many other people. It doesn't matter what community we belong to. It's a series full of positive messages. For the first time, we discover a queer princess. A princess unlike any Disney princess to date. We discover courageous, strong female characters who learn to discover and love each other awkwardly. For the first time, we discover a queer romance that's not sexualized, but romantic, that emerges as the story unfolds, and that everyone accepts and doesn't judge. Unlike all Disney tales, here it's not a prince who saves a princess, but the other way around.

 

Willow joins all those series whose end we'll never know: The romance between Kit and Jade, the romance between Elora and Grayon, Graydon's past and childhood. Will Airk live up to his father's legacy? Will Madmartigan find his daughter Kit? Is Dark Elora Elora, torn between good and evil, or is she the new Crone? So many unanswered questions. And leave wounded fans with an emptiness in their hearts.

 

When, in 2020, the whole world came to a standstill and we all found ourselves trapped in our own homes, deprived of our freedom and our loved ones because of COVID, streaming platforms exploded. Taking over the film market, but destroying it in the process. Production after production, quantity without quality. Responding to strong online demand. Making promise after promise. Such was their power that even the great actors signed up with Netflix and Disney to produce their films, which were no longer shown in cinemas, and continued to work in this way afterwards. Real cinema as we had known it began to die out step by step.

 

The world began to go out again, to live, but everything had changed, both the people and society. Step by step, we returned to the theaters, in search of the cinema of the pre-Covid era.

 

The platforms continued to want to own everything, like Disney, buying LucasFilms, Marvels and exploiting again and again a franchise that everyone adored, including an audience that grew up with it. Today, this franchise has lost its soul.

 

Productions have continued, but audiences have grown tired of the overexposure. Nowadays, platforms have become the "kings" of the film industry, calling the shots. Denigrating and destroying the work of an entire crew.

The entire Willow team spent 9 months filming in Wales. It was a tiring and testing shoot. They all gave their all to their roles. Not to mention the month-long boot camp. The costumers, who made beautiful costumes representative of each character. The sets, Kenneth, the fights, the special effects…

 

Today, nothing is respected any more, whether it's the work of an entire crew, the actors, the scriptwriters (without them, there'd be no story, no films and no series), or, most importantly, the subscribers, the fans. Who are left with the emptiness of losing their favorite characters, their story and living their adventures with them. It's like having a piece of their soul ripped away. But the stories will continue through everyone's fan fiction.

 

Many people expected this series, this romance, to see Warwick Davis back in the role of a lifetime.

Let's not forget, before they're actors, they're human beings.

 

No one should have to fight to be represented, listened to and continue to see their favorite series.

 

Today's cinema is not representative of society. It's shaped by money-hungry financiers.

 

If cinema were run by people who acted with their heart and soul, then many great stories would continue to exist and be created.

 

- Corinne Ecrivaine -

29-05-2023

 

 

 

 

Willow, la série, était pleine d’espoir pour toute une communauté et pour beaucoup d’autres personnes. Peu importe à quelle communauté nous appartenons. C’est une série remplie de messages positifs. Pour la première fois, on découvre une princesse queer. Une princesse différente de toutes les princesses Disney jusqu’à ce jour. On découvre des personnages féminins, courageuses, fortes qui apprennent à se découvrir et s’aimer maladroitement. On découvre une romance queer pour la première fois non sexualisée mais romantique, qui naît au fil de l’histoire que tout le monde accepte et ne juge pas. A l’inverse de tous les contes Disney, là, ce n’est pas un prince qui sauve une princesse mais l’inverse.

 

Willow rejoint toutes ces séries dont on ne connaîtra jamais la fin : La romance entre Kit et Jade, la romance entre Elora et Grayon, le passé et l’enfance de Graydon. Airk sera t-il digne de l’héritage de son père, Madmartigan retrouvera t-il sa fille Kit , la grande guerre qui se prépare, et cette fameuse vision de Willow, deviendra t-il ce grand sorcier qu’il a toujours voulu être. Dark Elora, est-ce Elora partagée entre le bien et le mal ou est-ce la nouvelle The Crone ? Tant de questions qui resteront sans réponses. Et laissent les fans blessés avec un vide dans leur cœur.

 

Lorsque en 2020 le monde entier s’est arrêté et nous nous sommes tous retrouvés prisonniers dans notre propres maisons, privés de notre liberté et de nos proches à cause du COVID, les plateformes de streaming ont explosé. Prenant le marché cinématographique mais le détruisant par la même occasion. Productions sur productions, quantité sans la qualité. Répondre à une forte demande en ligne. Faisant des promesses sur promesses. Leur pouvoir était tel que même les grands acteurs de renom signaient avec Netflix, Disney pour produire leurs films qui ne passaient plus en salle et ont continué, par la suite, à travailler de la sorte. Le véritable cinéma tel que nous l’avions connu a commencé à s’éteindre petit à petit.

 

Le monde à recommencé à sortir, à vivre mais tout avait changé, aussi bien les gens que la société. Petit à petit nous sommes retournés dans les salles obscures, à la recherche du cinéma d’avant le COVID.

 

Les plateformes ont continué à vouloir tout posséder comme Disney en achetant LucasFilms, Marvels et en exploitant encore et encore une franchise que tout le monde adorait dont un public qui a grandit avec. Une franchise aujourd’hui qui a perdu son âme.

 

Les productions ont continué mais le public lassé de toute cette surexposition. De nos jours les plateformes sont devenus les « rois » de l’industrie cinématographique, faisant le pluie et le beau temps. Dénigrant, détruisant le travail de toute une équipe qui s’est investie.

Toute l’équipe de Willow a passé 9 mois au Pays de Galles pour le tournage. Un tournage qui fut fatiguant et éprouvant. Ils se ont tous donné à fond dans leur rôle. Sans oublié les entraînements qui ont duré un mois dans un camp d’entraînement. Les costumiers qui ont fait de très beaux costumes représentatifs de chaque personnage. Les décors, Kenneth, les combats, les effets spéciaux…

Aujourd’hui plus rien n’est respecté que ce soit le travail de toute une équipe, des acteurs, des scénaristes (sans eux pas d’histoire, pas de films ni de séries), et, le principal, les adhérents, les fans. Qui restent avec un vide de perdre leurs personnages favoris, leur histoire et de vivre leurs aventures avec eux. C’est comme si on leur arrachait un morceau de leur âme. Mais les histoires continueront à travers les fanfictions de chacun.

 

Beaucoup de gens attendaient de cette série, de cette romance de revoir Warwick Davis reprendre le rôle de sa vie.

Il ne faut pas oublier, avant d’être des acteurs, ce sont des êtres humains.

 

Personne ne devrait avoir à se battre pour être représenté, écouté et continuer à voir sa série favorite diffusée.

 

Le cinéma d’aujourd’hui n’est pas représentatif de la société. Il est façonné par des êtres avides d’argent, des financiers.

 

Si le cinéma était dirigé par des personnes qui agiraient avec leur cœur et leur âme alors beaucoup de belles histoires continueraient à exister et à être créées.

 

- Corinne Ecrivaine -

29-05-2023

 


Les origines de la science fiction

 

Qu’est-ce que la Science Fiction ?

La Science Fiction est un genre littéraire qui conçoit un futur probable en se basant sur la Société actuelle et ses nouvelles technologies. La manière dont l’Humanité pourrait évoluer dans un avenir proche.

 

Relation entre la Science Fiction et la Société

Quel serait l’avenir de l’homme face à toutes ces nouvelles technologies qui font ou feront notre quotidien ?

La révolution spatiale, l’envie d’explorer de nouvelles galaxies, de nouvelles planètes, l’idée grandissante d’une vie probable en dehors de notre système solaire. Quelles seraient les relations entre les humains et un peuple venu de l’espace ? Quelles seraient les découvertes des mondes habités ?

La montée du nazisme, l’entre deux guerre, la peur du communisme. Que deviendrait une société gouvernée par ce genre d’idéologie ?

Le clonage, la modification de l’ADN, les maladies. Pourrons-nous un jour combattre la mort, s’amuser à jouer à Dieu, créer nous même nos êtres humains ?

els sont les sujets assez vastes traités par les auteurs qui se font le miroir d’une société en prise à ses propres craintes face à la révolution technologique grandissante et un avenir incertain. Plus les technologies envahissent notre quotidien et plus l’être humain devient moins sociable, isolé dans un univers qu’il fini pas se créer afin d’échapper à une réalité morose. Comme s’inventer un tout autre personnage, une toute autre vie dans un monde virtuel où lui-même en est le héro et décide de son histoire. Il n’est plus le jouer du destin mais devient le destin lui-même. Et pourquoi ne pas créer des jeux holographiques voire réels tels les émissions de téléréalité.

L’ampleur étant, pourquoi ne pas rendre ces programmes encore plus diversifiant en envoyant des êtres combattre dans des arènes télévisées et faire le show.

Running Man de Stephen King : Los Angeles en l’an 2019, des candidats sélectionnés parmi la population carcérale, s’affrontent à mort dans un jeu télévisé.

Existenz de David Cronenberg : Dans un avenir proche, une créatrice de génie, Allegra Geller, a inventé une nouvelle génération de jeu qui se connecte directement au système nerveux : eXistenZ.

Hunger Games de Suzanne Collins : L’impitoyable Capitole qui dirige ce qui était autrefois l’Amérique du Nord, désormais divisée en 12 districts, envoie chaque année, un garçon et une fille appartenant à chacun des 12 districts, à concourir aux Hunger Games, jeu télévisé au cours duquel ils devront s’affronter jusqu’à la mort. Un seul en sortira vainqueur.

Au temps de l’Antiquité, les jeux de combats de gladiateurs se déroulaient au cœur d’une arène, dans un futur proche les arènes seront remplacées par la télévision et les gladiateurs par des candidats volontaires ou non sélectionnés.

 

A vouloir toujours faire plus pour améliorer le quotidien de l’homme par des technologies de plus en plus performantes comme les robots ménagers par exemple ou ceux qui concernent les tâches les plus pénibles, dangereuses et épuisantes, ne risquons pas d’isoler l’être humain de ses semblables au risque de créer une société futuriste dans laquelle l’homme côtoierait au quotidien la machine. Une intelligence artificielle de plus en plus semblable à celle de l’être humain au risque un jour de dépasser la race humaine.

A.I Intelligence Artificielle de Steven Spielberg : XXIè siècle, les robots font partie intégrante de la vie quotidienne et assurent la plupart des tâches domestiques. Un professeur créé le premier androïde enfant capable de développer des émotions et des souvenirs.

I.Robot d’Alex Proyas : An 2035. Les robots sont devenus de parfaits assistants pour les humains. Jusqu’au jour où le principal suspect du meurtre d’un docteur, chercheur en robotique, s’avère être un androïde.

La trilogie Terminator : Lorsque la machine dépasse l’être humain. Une guerre entre les humains et les cyborgs. Des androïdes dotés d’une intelligence et apparence humaine.

 

La crainte du XXIè siècle : le réchauffement de la planète. Les scientifiques commencent à tirer la sirène d’alarme. Entre la fonte des glaces en Antarctique, les crues des rivières, les inondations, les tsunamis… et si la fin de l’Humanité ne serait pas due aux guerres mais tout simplement à la nature qui reprendrait ses droits.

La Terre est un organisme vivant. Elle a prit vie, évolue, se développe, change sur des milliers d’années et prendra fin. Mais l’homme à force de s’approprier ce qui ne lui appartient pas, de se croire le propriétaire de la planète alors qu’il en est que le locataire, à vouloir transformer les beautés naturelles au lieu tout simplement d’apprécier ce que la nature lui offre, finira par causer sa perte. Les éléments se soulèveront contre son colonisateur. Comment se défendre contre le déchainement des forces naturelles et comment survivre.

Le jour d’après de Roland Emmerich : Un changement climatique soudain déclenche à travers toute la planète, inondations, grêle, tornades et une nouvelle aire glaciaire. Comment survivre ?

2012 de Roland Emmerich : Film dont le scénario catastrophe est basé sur le calendrier maya qui s’arrête en l’an 2012 et si ces derniers avaient prédis la fin du monde ?

Soleil Vert de Richard Fleisher : L’An 2022. Les réserves naturelles sont épuisées. La population vit dans la misère la plus totale. Plus de liberté possible les forces de l’ordre omniprésentes s’assument que la loi soit respectée d’une façon très répressive. Seul aliment possible pour nourrir la population, une pastille verte nommée « Soleil Vert » mais que ce cache-t-il derrière cette fabrication ?

Snowpiercer – Transperceneige de Bong John Ho : 2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train condamné à tourner autour de la Terre sans ne jamais s’arrêter. Si le Snowpiercer s’arrête, l’Humanité disparait.

Waterworld de Kevin Reynolds : A la suite d'une catastrophe écologique, la Terre est recouverte par les océans. Les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d'une contrée mythique,

 

Le XXIè siècle c’est la manipulation génétique, l’observation, l’analyse, la création de virus dans le but soit de les neutraliser soit d’en faire des armes redoutables. Et si l’un d’eux venait à se répandre dans l’air suite à une erreur ou volonté humaine, quelles en seraient les conséquences et comment le combattre ?

Alerte de Wolfang Peterson : A la suite d’une négligence humaine, les habitants de tout un village sont victimes d’un virus dévastateur venu d’Afrique.

Contagion de Steven Soderbergh : Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe. Un virus qui ne cesse de muter. Comment lutter, trouver le vaccin, sauver l’humanité ?

Resident Evil : Un geste humain malveillant, libère un virus qui transforme la population en morts vivants affamés de chaire humaine

Je suis une légende de Francis Lawrence : Mystérieusement immunisé contre un virus d’origine humaine, Robert Neville, savant de renommée mondiale est aujourd'hui le dernier homme à hanter les ruines de New York. Des mutants, victimes de cette pandémie rôdent dans les ténèbres....

28 Jours plus tard de Danny Boyle : Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence.

World War Z de Marc Forster : Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos...  Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager.

 

Qu’est ce que le clonage ? A partir des cellules organiques d’un être vivant, recréer à l’identique de façon artificiel le même individu.

Ce fut à la fin du XXè siècle en 1996 plus précisément que le 1er être vivant fut cloné. Une brebis que les scientifiques nommèrent Dolly. Ce fut un succès. Et pourquoi ne pas utiliser cette nouvelle technologie médicinale afin de guérir des cellules cancéreuses en les remplaçant tout simplement par des cellules saines. Pourquoi ne pas se servir du clonage dans le but de soigner les blessures, les maladies… ou tout bonnement créer l’être idéal, choisir son physique, son sexe tout naturellement sur catalogue, l’enfant ou le (la) conjoint(e) que nous aimerions avoir.

The Island de Michael Bay : Dans ce film, le clone n’est conçu que pour une raison médicale dans le but de soigner l’être original. Ni le clone ni le modèle ne connaissent ces véritables raisons. La question qui se pose : l’homme a-t-il tous les droits sur les êtres vivants quels qu’ils soient.

Jurassic Park de Steven Spielberg : Un savant fou redonne vie à des créatures préhistoriques, les dinosaures, dans l’unique but de concevoir le parc zoologique le plus prestigieux au monde. Mais l’homme peut-il contrôler la nature sans aucune limite ?

Bienvenu à Gattaca de Andrew Niccol : Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.

Frankenstein : Un savant fou qui donne naissance à une créature dépourvue d’âme en assemblant divers parties d’un corps humain prélevés sur 8 cadavres différents. Cette histoire relate la folie de l’homme à vouloir dépasser ses propres limites en défiant les lois de la nature, à vouloir jouer à Dieu.

 

La conquête de l’espace et la vie extra terrestre. Avide de richesses et de pouvoir, l’homme a toujours été un colonisateur, à vouloir s’approprier ce qui ne lui appartient pas. Les terres, les continents, en rendant les populations locales à l’esclavage ou les parquant dans des réserves et les dépossédant de tous leurs biens. Insatisfait, pourquoi ne pas s’attaquer à l’immensité de l’espace et ses mondes inconnus, découvrir les mystères enfouis, créer de nouvelles colonisations, reproduire une nouvelle civilisation identique à celle de la Terre.

Blade Runner de Ridley Scott : Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain.

2001 l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick : 2001, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire. A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d'un monolithe noir qui émet d'étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter à bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement à leurs tâches quotidiennes sous le contrôle d’HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d'intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d'inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?

Mission To Mars de Brian De Palma : 2020. La NASA envoie pour la première fois une équipe d'astronautes sur Mars. Mais peu de temps après leur arrivée, ils sont confrontés à un phénomène surnaturel d'une puissance terrifiante et toutes les communications sont coupées. Une deuxième mission est envoyée à leur recherche.

Alien le 8è passager de Ridley Scott : Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage. Pris de convulsions, son abdomen est perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...

Voyage sur la Lune de Georges Méliès : Le professeur Barbenfouillis et six autres savants s'organisent pour une expédition sur la lune.

Et si la vie existerait ailleurs ? Si l’homme, passionné de conquête, de nouveauté, de découvertes, se retrouverait face à face avec une entité de l’’espace bonne ou mauvaise, quelles seraient les circonstances d’une telle rencontre ou les conséquences. Comment réagirait l’Humanité ou l’être venu de l’espace. Y aurait-il un échange de savoir ou un conflit de pouvoir. Lorsque l’on voit le comportement humain face à lui-même à vouloir prendre ce qu’autrui possède par des actes de violence.

E.T de Steven Spielberg : Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie dans une résidence de banlieue.

Rencontres du 3è type de Steven Spielberg : Où la rencontre d’une vie extra-terrestre avec les terriens.

Le jour où la Terre s’arrêta de Robert Wise : Une soucoupe volante atterrit sur Terre. Alors que les hommes pensaient que les extra-terrestres seraient une menace pour l’Humanité, ils sont en faite porteur d’un message de paix.

Contact de Robert Zemeckis : Ellie Arroway, passionnée depuis sa plus tendre enfance par l'univers, est devenue une jeune et brillante astronome. Avec une petite équipe de chercheurs elle écoute le ciel et guette un signe d'intelligence extraterrestre. Un jour, ils captent un message.

Abyss de James Cameron : Et si la vie extra-terrestre provenait des profondeurs des océans.

Le XXè siècle fut obsédé par l’angoisse des guerres, des invasions et si les ennemis venaient d’ailleurs, et si l’image des invasions extra-terrestre sur Terre ne représentait en faite la peur de la montée du nazisme, du communisme.

La Guerre des Mondes de Byron Haskin : Après avoir enquêté sur le crash de plusieurs météorites, le docteur Forrester est persuadé que le phénomène n'est pas naturel. Sa théorie se confirme lorsque des extraterrestres envahissent la Terre et plongent la population dans le chaos.

Independence Day de Roland Emmerich : Une immense soucoupe volante envahit le ciel terrestre, libérant un nombre infini de plus petites soucoupes qui prennent position au-dessus des plus grandes villes du monde. Et se préparent à attaquer la Terre.

Starship Troopers de Paul Verhoeven : Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires.

 

La science fiction n’a plus de limite, elle sert en quelque sorte de tremplin à la science et puise ses origines dans la Société tout simplement. L’être humain joue à l’apprenti sorcier au risque de vouloir dépasser Dieu et pourquoi pas être lui-même à l’origine de la destruction de l’Humanité.

 

Fait le 17 Février 2014

Corinne Écrivaine

 

 

 


La Sorcellerie

Sorcière : du latin vulgaire : Sortarius « diseurs de sorts » et du latin classique : Sors, Sortis « destinée, sort »

 

Pourquoi la sorcellerie effraie-t-elle ?

 

La sorcière est un être capable de jeter des sortilèges plus ou moins néfastes qui a pactisé avec le démon et fini par être brûlée vive sur le bûcher.

Il existe deux sortes de sorcières. Celles à laquelle les paysans font appel en tant que guérisseuses de l’âme ou du corps. Chacun y portait l’espoir de sauver l’être aimé, de l’arracher à la mort. Et celles suppôts de Satan, redoutées et donc brûlées vives sur le bûcher.

A une époque où l’on ne pouvait expliquer les évènements naturels, tout était relié à Satan et ses sujets. A une époque où l’église voulait convertir tous les non-catholiques à la religion. L’église diabolisa la sorcellerie et en fit des érudits, adeptes de Satan. C’est ainsi que les sorcières furent des boucs émissaires parfaits. Les maladies comme la peste, la famine étant l’œuvre des suppôts de Satan, l’unique moyen de combattre ces fléaux était donc l’élimination des sorcières par le feu. Survint alors la chasse aux sorcières et les procès.

 

Description d’une sorcière

 

Les sorcières sont des créatures de la nuit aux cheveux roux, tâches de rousseurs souvent boiteuses. Le plus généralement, elles enfourchent un balai pour se déplacer dans les airs.

Ce qui permet à la sorcière de s’envoler est l’Onguent dont elle s’enduit tout le corps. Selon les grimoires de magie noire, l’onguent est composé d’aconit, de jusquiame, de belladone, mandragore, ciguë et de nénuphar, le tout mélangé à de la graisse d’enfants morts non baptisés.

Il existe d’autres façons pour une sorcière de se déplacer telles que le cheval de Satan, elles s’envolent elles-mêmes armées de cannes et de bâtons, peuvent utiliser une quenouille, un râteau, une pelle ou une fourche.

 

Les animaux de compagnie : le chat noir, le corbeau, le crapaud, le hibou, la chauve-souris, bref, des bêtes répugnantes et suscitant la peur.

Accessoires : le chaudron qui sert à la préparation des potions magiques bénéfiques ou néfastes. Elles peuvent tout aussi bien guérir que donner la mort, de terrifiantes visions ou un effet aphrodisiaque.

Arme principale : les poupées vaudou. Petites figurines à l’effigie de la personne que l’on souhaite envouter. Pour être efficace, il faut y ajouter un objet appartenant à la victime comme des vêtements, des cheveux voire son sang. Puis elles piquent à l’aide d’aiguilles sur tout le corps tout en entamant des incantations maléfiques. Pratique encore utilisée de nos jours. Cet envoutement peut aussi rendre une personne amoureuse.

Le Sabbat : assemblée nocturne qui a lieu dans des endroits bien définis et précis.

Dates de Sabbat : 24 Juin (St Jean), le nuit d’Halloween (fête celtique – veille de la Toussaint).

Le Sabbat puise ses origines dans des fêtes païennes destinées à célébrer la nature, souvent accompagnées de danses et d’orgies bien loin de pratiques sataniques.

 

La sorcellerie en France - Chronologie

 

Au XVIIe siècle, l’Europe et tout particulièrement la France, qui subit des guerres de religions intenses entre 1562 et 1598 fut un modèle en matière de procès.

Il faudra attendre l’intervention du Parlement de Paris puis de Louis XIV pour que cela cesse.

Au tant du Moyen Âge, la peur grandissante du Diable, la domination de l’église et de la servitude, l’inexplication des maladies, des catastrophes naturelles, engendra un combat contre l’hérésie. Tuer les serviteurs de Satan, permettait d’éradiquer toutes ces malédictions envoyées par le Démon.

 

1er fait de sorcellerie : An 1233 : Grégoire 9, créa une institution composée des frères prêcheurs appartenant à l’ordre franciscain et disposant de leur propre pouvoir pour agir, qui avait pour mission de convertir au catholicisme tous les érudits. C’est ainsi que naquit l’inquisition. Très vite la confrérie s’installa en des lieux tels que Toulouse, Montpellier et Lyon et multiplièrent les bûchers.

 

1326 : Jean XXII pape d’Avignon autorisa la chasse aux sorcières.

 

1484 : Innocent VIII pape de l’église catholique, publia un texte dans lequel il confirmait l’existence de la sorcellerie, appuya les inquisiteurs dans leur chasse aux sorcières et augmenta les procès.

 

1486 : La publication de l’ouvrage : Malleus Malificarum écrit par deux moines allemands et dont la préface n’était autre que le texte d’Innocent VIII, fut à l’origine de cette terrible chasse aux sorcières. Cet écrit reçu l’approbation officielle des théologiens et prévoyait l’excommunication totale des sorciers et hérétiques. Cet ouvrage connu 26 éditions de 1484 à 1600 et devint la bible contre l’hérésie et la sorcellerie.

La femme considérée comme une personne aux dons magiques, fut diabolisée par l’église en quête à de nouveaux adeptes. La femme devint donc un suppôt de Satan, envoûtrice et manipulatrice. Le seul châtiment était donc la mort après maintes tortures sous lesquelles les aveux étaient arrachés. Pendant près de deux siècles des milliers de femmes furent traquées, jugées et brûlées. Le moindre détail, taches de naissance, maladie, tout était sujet à faire de ces innocentes des sorcières.

Une guerre du Bien contre le Mal fut entamée. La peur grandissante du Diable, de l’insécurité, la crainte de l’autre, les famines, les épidémies, les guerres de religion, entraina une psychose générale et l’importance dominante de la religion donna naissance aux chasses aux hérétiques, tout le monde était suspect. Les personnes faibles psychologiquement étaient facilement persuadés d’être possédés par le démon. La terreur était telle que certains accusés se donnaient la mort avant même d’être jugés. La répression augmenta. 400 personnes passèrent sur le bûcher en même temps la guerre de 30 ans éclata. Le Diable entra jusque dans les couvents et des prêtes furent condamnés pour sorcellerie.

 

1563 : Jean Wier, qui fit ses études à Paris puis Orléans, médecin personnel du Duc Guillaume de Clèves et opposant aux chasses aux sorcières, intervint pour la première fois en tant que médecin dans un procès pour sorcellerie en 1548. En 1563 il publia à Bâle le De Proestigis Doemonum (Histoires, disputes et impostures) dans lequel il s’opposa au Malleus Maleficarum critiqua toutes les condamnations de sorcellerie et démontra que les sorcières étaient en faite des personnes atteintes de maladies mentales. Une violente polémique éclata. Certains essayèrent de contrer cette théorie comme Bodin argumentant point par point ses faits. Malgré tout, certains de ses confrères et magistrats, le suivirent dans sa démarche. En 1589, le Parlement de Paris, décida de confier à Pigray, médecin personnel de Henri VIII, la tâche d’examiner 14 condamnés pour sorcellerie. Le résultat fut unanime. Tous n’étaient en faite que des êtres faibles atteints de maladie mentale et qui ne méritaient en aucun cas les sentences qui leur étaient réservées. De ce fait, le tribunal de Paris, reconnut que les condamnés pour sorcellerie étaient des gens atteints mentalement. La maladie épileptique remplaça le démon.

 

1657 : Sa Sainteté le Pape, publia un décret contre les erreurs et abus sur les procès de sorcellerie.

 

1601 : Le Parlement de Paris modifia les procédures en matière de sorcellerie.

 

1640 : Les crimes de sorcellerie furent remplacés par des preuves rationnelles.

 

1663 : Le roi intervint dans les procès et fit cesser les accusations.

 

26/08/1670 : Texte de Louis XIV qui donna droit aux magistrats de prendre la décision finale lors des procès.

 

Juillet 1682 : Décret du Roi : la sorcellerie n’est plus reconnue. Lors des procès, la sorcellerie fut remplacée par la magie, les bûchers et les condamnations cessèrent.

 

La cruauté de l’église et ses tortures

 

Les méthodes utilisées, inhumaines au nom de l’église et démontraient une cruauté sans limite qui ne fut jamais égalée par d’autres religions. Pas étonnant que les suppliciés finissaient tous par avouer leur attachement à la sorcellerie.

 

- L’eau

Pieds et poings liés, l’accusé devait avaler une énorme quantité d’eau. 6 Litres pour la petite torture. 12 litres pour la grande torture. Beaucoup de ces victimes finissaient par étouffer ou éclater.

- Mutilation

Cette torture consistait à visser et griller la langue, écraser les mains sur une enclume ou sectionner mains et pieds à l’aide d’une hache ou bien étriper la victime, leur ventre ouvert au couteau.

- La Vierge de Fer

Caisson de fer à l’intérieur duquel on enfermait l’accusé pendant des jours. Des pointes transperçaient alors le corps de la personne en des endroits bien précis tels que les bras, les jambes, le ventre, la poitrine. La mort survenait lentement dans d’horribles souffrances.

- Le Berceau de Judas

Consistait à tirer l’accusé à l’aide d’un treuil jusqu’à le déposer sur la pointe d’une pyramide en bois. La souffrance était amplifié du faite que le bourreau ne cessait de bouger le supplicié.

- La Fourche d’Hérétique

Quatre pointes de fer perçaient la victime sous le menton, ainsi immobilisée elle ne pouvait plus parler.

- Scie et Pieu

L’accusé était suspendu la tête en bas. La scie, placée entre les jambes, avançait du ventre à la poitrine. Plus cruel encore, l’empalement de la victime à un pieu de fer ou de bois par l’anus et ressortait soit par l’estomac ou la poitrine.

Autres méthodes

Les victimes étaient emmurées vivantes, noyées dans des tonneaux remplis d’urine, elles étaient étouffées en brûlant de la paille humidifiée ou elles étaient marquées au fer rouge.

 

L’Eglise et la femme

 

L’église qui était purement machiste, estimait que les femmes devaient être punies plus sévèrement que les hommes. Des instruments de tortures furent tout simplement créés contre la femme. Des instruments qui représentaient la perversité sexuelle des inquisiteurs. La chrétienneté qui prônait l’amour d’autrui, pratiqua par ses tortures la haine d’autrui et surtout envers les femmes. Jamais une religion ne fut aussi contradictoire dans ses propos que dans ses actes.

 

- La Poire Vaginale : Elargissait et déchirait l’utérus.

- Griffes à poitrine : consistait à déchiqueter les seins.

- L’Araignée Espagnol : des griffes à cinq doigts qui soulevaient la victime par le postérieur

- La ceinture de chasteté, les masques de la honte, les poires buccales consistait à trancher la gorge.

 

Accepter que la femme soit l’égale de l’homme et possède les mêmes droits cela était chose impossible pour l’église. En les accusant de sorcellerie, elles pouvaient être alors traitées comme des hérétiques. C’est ainsi qu’entre le 17è et 18è siècle des millions de femmes furent torturées et assassinées pour sorcellerie. Il était dit qu’une prime aurait été donnée à toutes personnes détruisant une sorcière. Il existait un dicton : « pour devenir riche tuons des sorcières »

 

Salem

 

A la fin du XVIIè siècle, la Nouvelle Angleterre est sujet à une véritable psychose. Des fillettes et des femmes dîtes possédées du village de Salem, cette affaire aboutira au célèbre procès.

1692 alors que les procès en matière de sorcellerie diminuent en Europe, en Nouvelle Angleterre on découvre les premiers cas de possessions dans le village de Salem.

Pour bien situé Salem, cette ville fut fondée en 1629 par un groupe de marchands et de pêcheurs. Contrairement aux colonies anglaises, cette ville resta indépendante aussi bien culturellement que religieusement. La population était composée de pasteurs, de nobles et de marchands. Tous puritains qui accentuèrent la vie quotidienne au travail, à la vertu et à l’éducation. Le 7è jour consacré au « sabbat » était réservé à Dieu. Les enfants furent donc élevés dans la crainte de Dieu.

L’arrivée de nouveaux immigrants non puritains, créa une méfiance de la part des magistrats et de l’église qui les dénoncèrent comme des hérétiques, et instaurèrent une loi en 1658 qui ordonna le bannissement de tous ces étrangers sous peine de mort.

1690, des guerres éclatèrent, la politique instaurée s’écroula, durant cette période d’insécurité, des pasteurs effrayèrent la population en leur parlant du Jugement Dernier. Apparaissent alors les premiers cas de possession qui furent vue comme une attaque de Satan contre Dieu. A ce moment là, le Diable entra à Salem. Des petites filles présentant les symptômes d’une maladie : l’hystérie furent considérées comme possédées par le démon. L’affaire se répandit dans le village. Une plainte fut déposée contre trois femmes : Tituba, une indienne, Sarah Good, une vieille femme, sale et méchante et Sarah Osborne, une femme qui n’allait jamais à l’église et vivait en concubinage avec un homme plus jeune qu’elle. Interrogées publiquement seule Tituba avoua avoir vu le Diable et assisté à des réunions nocturnes avec d’autres femmes. Des lors, les habitants de Salem furent convaincus que Satan vivait parmi eux. La psychose s’installa, les accusations se multiplièrent en quelques jours, 70 personnes furent emprisonner.

Lors des procès ont fit venir les jeunes filles, alors sujette à des crises d’hystéries devant les jurés croyant que Satan avait pris possession de leur corps. Les condamnations furent prononcées.

Ce fait historique des sorcières de Salem témoigne de la peur et de l’ignorance d’une culture qui ne jugeait et ne vivait que part les écrits bibliques.

 

Les sorcières guérisseuses

 

Au tant du Moyen Age, les sorcières remplaçaient les médecins. Elles étaient à la fois respectées et détestées par peur de l’inconnu, l’homme ayant toujours redouté ce qu’il ne connaissait pas.

Avant d’être persécutées et diabolisées par l’église, la sorcière guérissait par les plantes. Elle possédait une parfaite connaissance des vertus médicinales des herbes et s’en servait pour créer des remèdes. Unique médecin des villages, elle exerçait aussi la fonction de sage-femme voire même de prophétesse.  Elle guérissait les pauvres, pratiquait la magie blanche pour lutter contre la maladie, concoctait des philtres d’amour. Puis ce fut la période de l’oppression ou plus d’un demi-million de femmes furent brûlées vives considérées comme suppôts de Satan.

Cependant, certains de leurs remèdes sont encore utilisés de nos jours pour soigner tels que la Digital employée pour soigner les maladies du cœur, l’éphédrine utilisée contre l’asthme et le rhum des foins. Les livres de magie blanche décrivent souvent des rituels très anciens datant du Moyen Age. A une époque où la sorcière était considérée comme un être satanique, de nos jours, ses remèdes continuent à guérir.

Dans notre société actuelle, de plus en plus attirée par l’obscurantisme, la sorcière reprend petit à petit sa place de guérisseuse.

 

La sorcellerie dans la littérature et le 7è art.

 

Environ 2 000 ouvrages tous rédigés par des moines ou prêtes ont été publiés entre le XVIe et XVIIe siècle.

 

- 1485 - Malleus Maleficarum (Le Marteau des Sorcières) de Henry Institoris et Jacques Sprenger. Edité à la demande du Pape Innocent VIII, cet ouvrage est une véritable bible en matière de chasse aux sorcières, connut 28 éditions.

- 1582 – La Démonialité des sorciers de Jean Bodin. Code pénal des sorcières, connut 10 éditions.

- 1582 – La Démonolâtrie de Nicolas Rémy.

- 1602 – Discours exécrable des sorciers d’Henri Boguet. Connut 11 éditions.

- 1612 – Tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons.  Cet ouvrage décrit des témoignages de sorcières arrachés sous les tortures. Réédité en 1982.

- 1626 – Manuel d’exorcisme de l’Eglise. Cet ouvrage décrit les différents exorcismes de l’église. Réédité en 1995.

- 1634 – Liste authentique des religieuses possédées. Lié à l’affaire du Couvent de Loudun est un témoignage de l’exorcisme.

- 1652 – Confessions et Histoire de Madeleine Bavent. Religieuse du couvent de Louviers.

- 1703 – Admirables Secrets d’Albert Le Grand. Contient les recettes secrètes des sorcières. Réédité en 1997.

- 1718 – Essai historique de Francis Hutchinson. Aumônier anglais qui rendit visite à la dernière sorcière acquittée.

- 1967 - Les contes de la rue Broca de Pierre Gripari. Regroupe 13 récits situés à Paris

- Harry Potter de J.K Rowling. Véritable succès adapté au cinéma. En tout 7 tomes.

- 1994 – Publié en Angleterre : Satanée Grand-mère d’Anthony Horowitz. L’histoire d’une grand-mère avare, voleuse et laide. Publié en France en 2001. Destinée au jeune public.

- L’Epouvanteur de Joseph Delaney. L’histoire d’un jeune garçon de 13 ans qui devient l’apprenti d’un prêtre ingrat.

 

Au cinéma :

- 1937 – Blanche Neige. Disney

- 1939 – Le Magicien d’Oz. Victor Fleming.

- 1940 – Fantasia. Mickey y campe un apprenti sorcier. Disney.

- 1956 – Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau

- 1968 – Rosemary’s Baby de Roman Polanski

- 1967 – Les Sorcières d’Eastwick de George Miller.

- 1968 – Le Grand Inquisiteur de Michael Reeves

- 1993 – Hocus Pocus de Kenny Ortega

- 1995 - The Craft ou Dangereuse Alliance de Andrew Fleming

- 1996 – Un Amour de Sorcière de René Manzor

- 1998 – Les Ensorceleuses de Griffin Dune

- 1999 – Sleepy Hollow de Tim Burton. Le cavalier sans tête.

- 1999- Le projet Blair Witch de Daniel Myrick

- 2001- Harry Potter

- 2010 – L’Apprenti Sorcier de Jon Turteltaub

- 2011 – Le Dernier des Templiers de Dominic Sena L’histoire d’un chevalier chargé de transporter une femme suspectée d’être une sorcière responsable de la peste qui sévit

- 2011 – Sortilège de Daniel Barnz. Un adolescent est transformé par une sorcière de sa classe en un monstre défiguré.

 

Séries TV.

- 1964-1972 – Ma Sorcière Bien Aimée. Adaptée récemment sur grand écran. L’histoire d’une famille où les femmes sont toutes des gentilles sorcières.

- 1989 – Free Spirit. Un avocat divorcé et père de trois enfants engage une sorcière comme nounou.

- 1996 – Sabrina l’Apprentie Sorcière. A 16 ans Sabrina se découvre des pouvoirs de sorcière.

- 1998 – Charmed. Trois sœurs sorcières qui luttent contre les forces du mal.

- 2004 – Hex La Malédiction. L’histoire d’une lycéenne dotée d’étranges pouvoirs.

- 2007 – Les Sorciers de Waverly Place. Trois vivant comme tout adolescents de leur âge à ceci prêt qu’ils descendent d’une lignée de sorciers mais seul l’un d’entre eux conservera ses pouvoirs.

- 2009 – Eastwick L’histoire de trois femmes vivant des la petite ville d’Eastwick et qui se découvrent un soir des pouvoirs.

- 2009 – Merlin. L’histoire relate la jeunesse du célèbre magicien et le Roi Arthur.

 

Cette liste n’est pas exhaustive. Bien d’autres ouvrages, films et séries existent sur le thème des sorcières et sorcières. Notre époque actuelle ayant un penchant pour tout ce qui est obscur, le sujet de la sorcellerie est bien loin de ne plus être exploité.

 

Fait le 20 Avril 2011

Corinne Écrivaine

 

 


Les Tueurs en Série

Comment définir un tueur en série

 

Un tueur en série est souvent considéré comme un psychopathe dont sa faim de meurtre n’est jamais rassasiée. Il tue à intervalles réguliers suivant un rituel bien défini. Souvent il s’attaque à un style de victime bien précis. Le faite de donner la mort lui procure une réelle jouissance. La plupart des tueurs en série auraient subit violence et agression dans leur enfance.

 

Le profil

 

Il n’y a pas de profil type distinguant un tueur en série. Il mène une vie sociale bien rangée, possède un emploi, une famille modèle voire même pratique une religion. Il est « Monsieur tout le monde ». Aucun signe extérieur ne laisse paraitre sa véritable nature.

Par ex. Dexter personnage modèle analyste sanguin pour la police mais à la nuit tombée se transforme en un véritable monstre sanguinaire.

Chaque tueur en série agit différemment, chaque mise en scène de ses meurtres, appelés « sa Signature » permet aux psychologues de définir son portrait psychologique.

 

Par ex :

Jack l’Eventreur : Les victimes toutes des prostituées exerçant dans le quartier le plus pauvre de Londres étaient retrouvées mutilées, éventrées, égorgées.

Hannibal Lecter :   Ne se contente pas de tuer ses victimes. Il les mange.

 

Tueurs en série au cinéma

 

Les méchants font vendre. Plus le personnage est odieux, plus il trouve son public. Nombreux sont les films qui traitent de ce sujet. Les méchants plaisent, fascinent. Plus ils sont mystérieux, séduisants au regard impénétrable plus ils sont attirants, ajouté à cela le côté psychologique du personnage.

 

Seven :             

Un tueur perpétue des meurtres suivants les sept pêchers capitaux.         

Réalisateur : David Fincher   Acteurs : Brad Pitt, Morgan Freeman  Date : 1995

 

Le Silence des Agneaux :

Une jeune étudiante du FBI enquête sur un tueur surnommé par la presse Buffalo Bill. Pour se faire, elle devra se faire aider par Hannibal Lecter un tueur en série redoutable qui mange ses victimes.

Réalisateur : Jonathan Demme  Acteurs : Anthony Hopkins, Jodie Foster  Date : 1991

 

Vendredi 13 :

Un tueur masqué du nom de Jason. Des meurtres mystérieux  qui se succèdent au camp de Crystal Lake.

Réalisateur : Marcus Nipel  Acteurs :  Jared Padalecki, Derek Mears  Date : 2009

 

Basic Instinct :

Un policier enquête sur des meurtres commis avec un pique à glace. Le suspect, une femme fatale qui écrit des romans sur ce thème.

Réalisateur : Paul Verhoeven  Acteurs : Sharon Stone, Michael Douglas   Date : 1992

 

Bone Collector :

Un brillant criminologue paralysé à vie, enquête sur une affaire de meurtres, aidé par une jeune recrue qui devient ses bras et ses jambes.

Réalisateur : Philipp Moyce   Acteurs : Denzel Washington, Angélina Jolie  Date : 1999

 

The Cell :

Une psychologue utilise un procédé thérapeutique qui lui permet de visiter les esprits des patients inconscients pour pénétrer le cerveau d’un tueur en série tombé dans le coma suite à une demande du FBI. Elle progresse dans les méandres de l’esprit du tueur.

Réalisateur : Tarsem Ningh   Acteurs : Jennifer Lopez, Vincent D’onofrio  Date : 2000

 

From Hell :

L’inspecteur Fred Abberline enquête sur les meurtres de prostituées commis par Jack l’Eventreur. Le policier dresse rapidement le profil de ce tueur hors normes et parvient à gagner la confiance de Mary Kelly une jeune prostituée.

Réalisateur : Allen Hughes et Albert Hughes  Acteurs : Johnny Depp, Heather Graham  Date : 2002

 

Hitcher :

Un jeune automobiliste, Jim, prend un auto-stoppeur, John Ryder, un personnage étrange et inquiétant. Très vite Jim comprend qu’il a affaire à un tueur psychopathe.

Réalisateur : Robert Harmon  Acteurs : Rutgher Hauer, C.Thomas Howell   Date : 1986

 

Tueurs en série fictifs

 

Personnages de tueurs créés uniquement pour le cinéma certains basés sur des faits réels.

 

Barbe bleue

Personnage dégoûtant, repoussé par la gente féminine. Grace à sa richesse il eut plusieurs épouses mais toutes disparurent dans des conditions inexpliquées.

 

Candyman

Légende urbaine, l’histoire d’un mythe Candyman qui terrorise les habitants d’un quartier défavorisé depuis des décennies, assassinant des femmes et des enfants. Pour le faire apparaitre il suffit de prononcé son nom cinq fois devant un miroir. Candyman fut mutilé par son père après un affront. En effet, appartenant aux gens de couleurs, il entama une relation avec une riche héritière blanche et vierge. Cette dernière tomba enceinte. Pour le punir Candyman eut sa main droite tranchée, fut recouvert de miel et livré en pâture aux abeilles qui le piquèrent jusqu’à la mort.

 

Chucky

L’esprit d’un tueur qui s’est fait abattre dans un magasin de jouets se transfère dans le corps d’une poupée.

 

Dexter :

Expert en médecine légale pour la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan est incapable de ressentir la moindre émotion….. Exceptées ses pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser. De ce fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire afin de protéger les innocents.

 

Docteur Jekyll and Mister Hyde :

Le Docteur Jekyll, philanthrope obsédé par sa double personnalité, met au point une drogue pour séparer son bon côté de son mauvais. C'est ce dernier qui, nuit après nuit, prendra finalement le dessus et le transformera en monstrueux Monsieur Hyde.

 

Jack l’Eventreur :

Tueur en série qui vécu à Londres à la fin du XIXe siècle dont l’identité n’a jamais été découverte assassina cinq prostituées du quartier pauvre de White Chapel. Encore aujourd’hui sa véritable identité reste un mystère.

 

Freddy Krueger :

Tueur en série d’enfants, brûlé vif par les parents de la ville de Springwood, revit dans les cauchemars de chacun et perpétue ses meurtres d’enfants et d’adolescents.

 

Jason :

L’histoire d’un jeune garçon nommé Jason Voorhees meurt noyé au camp de Crystal Lake.  
Quelques années plus tard, le camp rouvre un vendredi 13 jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Les moniteurs commencent à disparaître les uns après les autres pendant
la nuit.

 

Hannibal Lecter :

Hannibal Lecter, le prédateur psychopathe cannibale hors-norme est né le jour ou sa sœur Mischa fut dévorée part des allemands qui s’étaient réfugiés dans son chalet affamés, après la déroute de l’armée allemande contre les russes.

 

Les tueuses en série

 

On parle peu souvent des femmes tueuses en série et portant elles ont bel et bien existées. Souvent on a cru que les femmes étaient incapables de faire le mal. Et pourtant si, mais de façon moins violente que les hommes. Elles ont plutôt tendance à utiliser de stratagèmes bien définis, méthodiques et bien discrets pour agir, ce qui fait d’elles des êtres très dangereux car elles peuvent agir pendant des années sans que personne ne s’en aperçoive.

Seules ou en couple, elles agissent pour des raisons bien précises : l’argent, un mari violent ou incestueux, la vengeance. Contrairement aux hommes, elles s’attaquent à des personnes de leur entourage sans avoir recours à la violence mais plutôt au poison.

Surnommées : La veuve noire ou les anges de la mort, certaines, infirmières, s’attaquent aux personnes âgées des maisons de retraites ou aux malades. L’environnement hospitalier, leur permette de dissimuler leurs actes en mort clinique.

Les tueuses en série se différencient des tueurs en série par leurs actes plus réfléchis, leurs victimes choisies souvent leurs proches et leurs moyens d’actions agissant sur la durée. C’est ainsi que certaines tueuses ont pu exercer pendant 8 ans voire 10 ans avant d’être découvertes.

 

Conclusion

 

De nos jours, le tueur en série domine le monde artistique qu’il soit littéraire ou cinématographique.

Dans la Société actuelle, le tueur en série incarne l’horreur, les desseins les plus sordides de l’Humanité. Les villes deviennent son terrain de chasse et les habitants ses proies. Il instaure la peur et l’hystérie au sein d’un quotidien jusqu’alors sans obscurantisme.

Il devient le reflet de la part sombre qui existe en chacun de nous.

 

 

Corinne Écrivaine

Fait le 10 Novembre 2011 


Le Vampire

 

Qu’est-ce qu’un vampire ?

Une créature de la nuit ni morte ni vivante condamnée à vivre dans les ténèbres et boire du sang pour conserver son immortalité.

 

Les origines

Le vampire puise ses origines dans la mythologie. Les textes antiques relatent que certaines créatures buvaient le sang des êtres vivants. Au fil des siècles, les légendes se sont étendues et amplifiées à travers le monde.

Au 18è siècle les superstitions se répandent en Europe. Beaucoup de phénomènes inexpliqués vont accentuer l’existence de ces créatures nocturnes assoiffées de sang. Des chasses vont être organisées, les tombes ouvertes et les cadavres transpercés d’un pieu en plein cœur.

On ne peut passer à côté du personnage le plus célèbre de l’histoire roumaine : le comte Vlad Tepes Dracul qui donna naissance au mythe du vampire et au célèbre personnage : le compte Dracula de Bram Stoker. Prince de Valachie, le comte Vlad Tepes dit l’Empaleur, né en 1431 en Transylvanie, mort en 1476 à Bucarest, installa un règne de terreur. Tyran sanguinaire, il était reconnu pour empaler ses ennemis. Certains prétendent même qu’il allait jusqu’à boire le sang de ses victimes. Vlad Tepes est représenté le Diable en personne.

Deux autres personnages ont marqué leur temps et inspiré les légendes de vampires.

Au 18è siècle en Serbie le nom de Peter Plogojowtz fut associé au vampirisme. L’histoire raconte qu’un grand nombre de cadavres exsangues auraient été trouvés dans son entourage. A sa mort, les meurtres continuaient. Les villageois ouvrirent sa tombe et lui enfoncèrent un pieu dans le cœur.

Au 17è siècle en Hongrie, la comtesse Elisabeth Báthory aurait torturé et tué des jeunes filles vierges dans le but de se baigner dans leur sang afin de garder une jeunesse éternelle.

Le mythe du vampire est donc lié au sang – source de vie et à la quête de cette immortalité tant convoitée.

 

Comment devient-on vampire ?

La règle est simple. Il faut être mordu par un vampire mais pour que la transformation se fasse, il faut boire son sang sinon l’être choisi ne sera plus que l’ombre de lui-même perdu entre les deux mondes.

Mais comment est né le 1er vampire ?

Pour Anne Rice  - Chroniques de vampires – il faut remonter à l’Egypte ancienne. Un démon avide de sang prit possession d’un corps humain.

Pour Francis Ford Coppola – Dracula- Le comte Dracula devint vampire suite au suicide de sa femme. Rendant responsable l’église, il renie Dieu et fait appel aux ténèbres, du sang apparait sur la croix du Christ, Dracula le boit et devient maudit.

Dans Buffy Contre les Vampires, un humain se fait mordre par un démon. Le mélange des deux sangs donne naissance au 1er vampire.

Au final, nulle ne sait réellement d’où provient le 1er vampire. Chacun y va de son histoire.

 

Comment détruire un vampire ?

1- Le crucifix

Arme absolue contre les vampires mais pour qu’elle soit efficace, il faut avant tout avoir la foi.

2- L'eau bénite.

Elle inflige d'horribles brûlures douloureuses, mais elle ne le tue pas.

3- L'hostie ou la gousse d'ail

Posées autour de son cercueil il serait définitivement enfermé dans sa tombe. S'entourer soi-même d'hosties ou de gousses d’ail ou accrochées à l’entrée de la demeure, fait barrière de protection contre le vampire.

4- Le Pieu

Liée à la religion, cette arme doit être bénie avant d’être plantée dans le cœur d’un vampire.

5- La Décapitation

La méthode qui semblerait la plus efficace. Certains allaient jusqu’à clouer la tête du vampire sur son cercueil.

6- Le feu

Mais après avoir brûlé un vampire il faut disperser ses cendres au quatre vents.

7- L’argent

Dans le film Underworld, des armes avec des balles en nitrates d'argent suffisent à les éliminer.

Mais la méthode la plus efficace serait un mélange de toutes celles citées ci-dessus. Pour tuer définitivement un vampire, après lui avoir planté un pieu dans le cœur, il faut déposer soit une hostie soit une gousse d'ail dans sa bouche, décapiter le corps, le brûler et disperser ses cendres. Bien sûr, ce rituel ne doit être accompli qu'avec des incantations religieuses.

En résumer, seule la foi et une arme liée de près à la religion peut venir à bout de cette créature des ténèbres.

 

Le personnage – son évolution

A l’origine, le vampire était un personnage funeste, une créature du diable qui inspirait peur et dégoût. Un monstre hideux, vêtu de noir, d’une longue cape, aux oreilles pointues, au nez fourchu, aux doigts crochus, qui se transforme en chauve souris à la nuit tombée. Aujourd’hui, il ne représente plus la mort, élégant, raffiné, cultivé, il appartient à la noblesse, il séduit et fascine.

Il acquiert de nouveaux pouvoirs, les croyances ne suffisent plus, la religion n’a plus aucun impact. Il ne vit plus caché, possède un véritable statut social et vit parmi les humains (True Blood, Moonlight, Twilight). Il peut se déplacer au grand jour mais doit constamment se protéger de son véritable ennemi : le soleil (Moonlight – Twilight).

Incarnation de la beauté, il reste malgré tout un prédateur en dépit de sa propre lutte contre ses bas instincts de chasseur en se nourrissant de sang qu’il se procure désormais soit à la morgue (Moonlight) ou du porc (Twilight) ou du sang synthétique (True Blood).

Archétype même du Dandy, (Lestat – Entretien avec un vampire – Anne Rice) tout en lui est fait pour séduire mais il ne peut aller à l’encontre de sa véritable nature, comparable au personnage Dorian Gray de Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray) séduisant en apparence mais sombre à l’intérieur.

 

Le vampire et la littérature

Les premiers écrits vampiriques débutèrent en Allemagne. Le 1er récit date de 1748 : Der Vampyr, un poème écrit par Heinrich August Von Ossenfelder unissant la mort à l’amour.

En 1797, Goethe publie le poème suivant : La Fiancée de Corinthe, l’histoire d’un jeune athénien parti pour Corinthe rejoindre sa fiancée. Mais à son arrivée, il fait la connaissance de la sœur de sa future promise qui n’est autre qu’un vampire et tombe littéralement amoureux d’elle.

En 1819 fut publié le 1er texte anglais, une nouvelle, intitulée : Le Vampire de William Polidori, secrétaire de Lord Byron qui part la suite s’appropria cet écrit. Le texte décrit pour la 1re fois un personnage vampirique Lord Ruthwen, élégant, raffiné et cruel qui se nourrit de sang de jeunes vierges après les avoirs consommées charnellement.

En 1872 Sheridan Le Fanu publie Carmilla. 1er personnage vampirique féminin et lesbien, scandale pour l’époque où l’homosexualité était interdite.

En 1897 Bram Stocker sort son fameux Dracula basé sur le personnage historique de Vlad Tepes Dracul dit l’Empaleur. Livre qui donna naissance au personnage de Dracula et inspira tous les auteurs à venir comme Anne Rice dans Chroniques des Vampires en montrant une nouvelle facette du personnage et mettant en avant ses tourments moraux sur sa véritable nature.

Plus récemment, sorti en 2005, Stephenie Meyer dans La Saga du Désir Interdit plus connu sous le nom de Twilight – Fascination – Tentation – Hésitation – Révélation met en scène des personnages vampiriques qui vivent parmi les humains jusqu’à s’unir charnellement. Une sorte de Romeo et Juliette : Un amour interdit.

 

Le vampire et la littérature française

1820 - Le Vampire pièce de théâtre de Charles Nodier 1780-1844. Un jeune paysan hongroie décède après une chute d’un chariot de foin. 30 jours plus tard, diverses personnes meurent étrangement. Les rumeurs courent alors sur ce jeune paysan : est-il devenu un vampire ?

1836 – La Morte Amoureuse de Théophile Gauthier 1811-1872. Nouvelle fantastique qui relate l’histoire d’un jeune prêtre de campagne menant deux vies parallèles. Le jour il est prêtre, la nuit un seigneur de Venise. Cette double existence débuta le jour de sa rencontre avec une certaine Clarimonde, une courtisane aux rumeurs sombres.

1849 – Histoire de la Dame Pâle  Nouvelle d’Alexandre Dumas 1802-1870. Ce récit est une narration. La Dame Pâle, qui, lors d’une soirée mondaine explique pourquoi sa peau est si pâle. Une étrange histoire de vampire, son histoire.

1856 – Drames de la Mort – 1860 – Le Chevalier des Ténèbres 1875 – Ville Vampire de Paul Feval 1816-1887

1857 – Les Fleurs du Mal – Charles Baudelaire 1821-1867 Un recueil de 100 poèmes.

1868 – Les Chants de Maldoror – Conte de Lautréamont 1846-1870 – pseudonyme Isidore Ducasse. Récit en prose de 6 chants interprétés par Maldoror, un adolescent aux pensées sombres hurlant sa révolte contre la société.

1886 – Le Horla de Guy de Maupassant 1850-1893. 1re nouvelle fantastique de Maupassant présentée sous la forme d'un journal intime. L'histoire, relate les angoisses du narrateur face à ses troubles mentaux que l'on pourrait qualifiés de nos jours de squizofrénie, persuadé qu'un être invisible – nommé Le Horla, rôde autour de lui et lui boit sa vie chaque nuit. Peu à peu, le conteur sombre dans la démence et le lecteur le suit dans cette descente aux enfers. Afin de se débarrasser de cette créature, le narrateur ira jusqu'à brûler sa propre demeure puisque le seul moyen de s'en libérer et de se donner la mort. La force de cette créature, Le Horla subsiste dans le fait qu'elle soit invisible. Pouvons-nous vraiment détruire un être qui n'est fait ni de chaire ni de sang ? Ce conte pourrait être présenté comme une autobiographie, en effet, Maupassant sombra dans la folie six mois après avoir écrit cette nouvelle et mourra sous l’emprise de sa propre paranoïa.

1901 – Le Vampire de Muy ou le Violeur de Cadavres. Jean Bal.

 

Le vampire et le cinéma

La 1re adaptation cinématographique date de 1922, Allemagne, Nosferatu le Vampire de Friedrick Murnau inspiré du roman de Bram Stocker. L’interprétation du Conte Dracula par Max Schreck reste ce jour un véritable chef d’œuvre.

1932 – Vampyr ou l’étrange aventure de David Gray du réalisateur danois Carl Dreyer.

Adaptation de l’œuvre de Sheridan Le Fanu : Carmilla. L’un des films les plus sombres du genre. L’histoire d’un jeune homme David Gray qui doit affronter une femme vampire.

1978 – Nosferatu Fantôme de la nuit – Allemagne – Werner Herzog.

Adaptation du livre de Bram Stocker. Dans les rôles principaux, Isabelle Adjani et Klaus Kinski.

1992 – Dracula – Francis Ford Coppola.

Une 3è adaptation du livre de Bram Stocker. Ce film met plus en avant le côté sensuel et romantique du personnage interprété par Gary Oldman. Un film plus mélancolique que sanglant.

Cette œuvre relança le mythe au 7è art et inspira beaucoup d’autres chefs d’œuvres comme Entretien avec un Vampire adaptation du livre du même nom d’Anne Rice 1976, réalisé par Neil Jordan sorti en 1994. Ce film réuni un duo de choc, Tom Cruise et Brad Pitt. L’horreur cède ici sa place à l’histoire et aux personnages et leurs états d’âme.

Les films suivants : 1995 Une nuit en enfer de Robert Rodriguez, 1998 Vampires de John Carpenter, laissent le côté romantique du personnage et ses sentiments pour accentuer le côté ignoble du vampire assoiffé de sang.

2003 Underworld de Len Wiseman.

Pour la 1re fois le 7è art réuni Vampires et Lycants, qui se livrent une guerre sans merci depuis des siècles.

2009 – Twilight adaptation du roman de Stephenie Meyer relate l’histoire d’un amour interdit entre un jeune vampire et une jeune humaine. Une romance fleur bleue dans l’univers des adolescents.

 

Les séries

L’incontournable Buffy contre les Vampires de Joss Whedon (série culte). Une jeune adolescente interprétée par Sarah Michelle Gellar doit affronter une horde de vampires dans une petite ville : Sunnydale.

True Blood : L’histoire se déroule dans une petite ville de Louisiane où les vampires et les humains vivent ensembles, ont même des relations intimes.

Sanctuary : Un scientifique spécialisée dans les créatures non humaines. Au fil des épisodes, nous apprenons que cette personne interprétée par Amanda Tapping s’est injectée du sang de vampire et acquiert des pouvoirs.

Moonlight : Mike St Jones, détective le jour, vampire la nuit; met ses capacités vampiriques au profit de la justice en aidant les enquêteurs. Une romance va naître entre lui et une jeune journaliste Beth Turner.

Des acteurs tels que Bela Lugosi (4 fois vampire au cinéma) ou Christopher Lee (10 fois vampire) donnèrent au mythe un visage, une apparence, une créature hideuse. De nos jours, Tom Cruise ou Brad Pitt, donnèrent au personnage, de la sensualité, une beauté, un séducteur-prédateur.

 

Les femmes vampires

La vampiresse est une prédatrice-séductrice, comparable à la Mante-Religieuse qui dévore son compagnon après s’être accouplé avec.

Tout comme son homologue masculin, elle appartient à la noblesse, souvent recueillie par un Maître vampire, elle devient sa protégée, suit son enseignement (Ex SelenaUnderworld recueillie par Victor Seigneur du clan)

La femme vampire est une combattante, elle se suffit à elle-même, elle ne craint pas les hommes mais s’en sert. Ex. SelenaUnderworld est un soldat, une tueuse née ayant pour objectif d’éliminer tous les Lycants.

Le personnage féminin est souvent lié à un fort pouvoir de séduction voire une libido très développée. Ex. Pandora d’Anne Rice, relate beaucoup de scènes érotiques. La relation qu’entretien Louis avec ClaudiaEntretien avec un vampire – est assez ambigu, père-fille, Maître-élève, Amante-amant.

A l’exception de Selena ou Pandora, la vampiresse est animée par un important appétit sanguinaire. Ex. Claudia, ou Darla ancienne compagne d’Angel alias AngelusBuffy contre les Vampires – et Druscilla compagne de Spike alias William le sanguinaireBuffy contre les vampires.

Le vampire féminin pourrait être le reflet de la libération sexuelle de la femme, l’émancipation féminin. Elle marque son indépendance, sa rébellion et brise ses chaînes du joug masculine.

La vampiresse devient légal du vampire tout comme la femme devient légal de l’homme.

 

Le vampire et la science.

Certaines maladies méconnues au temps du Moyen Âge dont les symptômes se rapprochent de ceux du vampire auraient contribuées au mythe telles que :

La rage : Agressivité, teint pâle, sensibilité à la lumière, aux odeurs. Cette maladie se propage par la morsure, particulièrement les chauves souris.

Xeroderma Pigmentosum : les personnes atteintes de cette maladie, ne peuvent s’exposer au soleil. Leur teint est pâle.

La Porphyrie : Une maladie génétique extrêmement rare qui dérègle les molécules sanguines. Les personnes atteintes de ce mal, présentent des symptômes similaires au personnage du vampire. En effet, le malade a besoin de sang pour combler la déficience d’hémoglobines, elle souffre aussi d’une destruction de l’épiderme ce qui lui donne un teint pâle et la rend sensible à la lumière, leurs ongles et leurs dents rougissent.

Cette maladie, pour les scientifiques serait à l’origine de la création du personnage légendaire Dracula et du mythe qui suivit. Certains pensent même que Vlad Tepes Dracul aurait été atteint par ces symptômes ce qui expliquerait son besoin indéniable de boire du sang.

 

Le vampire, reflet de la société

Dans une société où la religion prenait une place importante voir dirigeait : le Moyen Âge ; une société où tout ce qui était méconnu, différent inspirait peur et rejet, le démon, était irrémédiablement la solution et la foi, le Salut. Combien de femmes ont-elles étaient brûlées vives sur le buché pour sorcellerie alors qu’elles ne souffraient que d’épilepsie ? Le Vampire est né dans cette atmosphère de crainte du Diable et de la colère de Dieu, un châtiment irréversible. Ce fut la réponse aux phénomènes inexplicables.

Tout ce qui est lié de près ou de loin au mal, est difforme, le vampire naquit donc, d’un visage hideux, d’une tenue vestimentaire  noire pour les ténèbres – rouge pour le sang, son allure se rapprochait de celle d’une chauve souris (l’animal était lié au vampirisme de part sa nature à vivre dans l’obscurité et son aspect étrange).

Notre société actuelle ne prêche plus la religion mais éprouve une fascination pour tout ce qui est lugubre. Ne sommes-nous pas attirés par les êtres démoniaques tels que les serials killers ?  Preuve, toutes ces séries telles que Dexter, Les Experts, Sons Of Arnachy, à l’antipode du héro bien pensant, ces personnages sombres captivent. Sans compter les téléfilms, les émissions consacrées aux grands assassins de notre temps. Ces styles de divertissements ne font que répondre à une forte demande d’un public en quête d’hémoglobine et de sensations fortes.

Le personnage vampirique est le reflet de notre société actuelle, sombre et attirant. Il fascine de part son côté obscur et sa beauté extérieure. Ex. Lestat, Louis dans Entretien avec un Vampire, Edward dans Twilight. Aujourd'hui nous ne vivons que sur le paraître, notre beauté extérieure cache nos sombres desseins. Nous sommes devenus imbus de nous-mêmes, narcissiques. N'est-ce pas le profil de Lestat ?

Si au Moyen Âge, le personnage vampirique reflétait nos peurs face à l'inconnu et une religion prédominante, de nos jours, il reflète notre égoïsme, notre indifférence dans une société où le mot « altruisme » n'a plus aucune signification.

 

Conclusion

Le vampire fait vendre. Les éditeurs et les producteurs, exploitent ce personnage inépuisable, en constante évolution avec son temps.

Le Vampire de Bram Stocker n'existe plus, remplacé par un personnage séduisant et sombre.

Tel le héro des Marvels Comics, Superman, dont ses créateurs étaient d'origine juive, représentait dans les années 50, le désir d'intégration d'un étranger au sein d'une société où la différence était rejetée, mais ne pouvait exister que derrière un costume, aujourd'hui, le vampire pourrait représenter tous les êtres humains considérés comme « différents », désireux de ne plus vivre cachés mais souhaitant désormais vivre au grand jour, se montrer, être tout simplement intégrés.

 

 

Corinne Écrivaine

 

Fait le 26 Octobre 2009


Le Loup Garou

 

 

Qu’est-ce qu’un Loup Garou ?

Loup-garou : Homme-Loup.

En vieux français : Leus Warous

Comme son nom l’indique, un Loup Garou est un être humain qui après avoir était mordu par l’animal, se transforme en loup les nuits de pleine lune et acquiert toutes les caractéristiques de la bête.

 

Mythe et Légende

Le mythe remonte en des temps très anciens, bien avant JC. Il apparait pour la première fois dans les légendes mythologiques gréco-romaines.

Le premier à parler d’homme-loup fut l’’écrivain grec Hérodote au 5è s.avant JC. Il décrivit un peuple indo-européen situé au bord de la mer noire, ayant le pouvoir de se transformer en loup et de reprendre leur apparence humaine. En fait, les habitants se contentaient tout simplement de porter des peaux de loups lors de cérémonies sacrées.

Que ce soit dans la mythologie grecque ou romaine, la transformation d’un être humain en loup était un châtiment divin.

Mise à part le mythe de Remus et Romulus, deux frères jumeaux, fondateurs de Rome, abandonnés à leur naissance et élevés par une louve, on peut citer comme exemple la légende de Lycaon, roi d’Arcadie qui, un soir, organisa un banquet. Afin de démasquer Zeus qui se trouvait parmi ses invités, car comme seul un dieu pouvait reconnaitre le goût de la chair humaine, il décida de tuer son plus jeune fils et de donner son corps en repas à ses convives. Bien sûre Zeus fut le seul à ne pas manger. Furieux par ce geste odieux et sans fondement, Zeus transforma Lycaon en loup.

 

Folklore

Au fil des siècles, le mythe du loup garou, se répandit à travers, les cultures, les religions et fit son apparition dans les folklores européens sous différentes appellations.

Les contes irlandais sont si riches en légendes de loup garou que l’île acquis le surnom de Terre des loups. Mais si dans les légendes anglo-saxonnes, le loup garou est plus une malédiction qu’un choix dans le folklore français, la bête est associée au Diable. Encore aujourd’hui, notre siècle relate quelques récits.

1925     En Alsace, un jeune garçon fut accusé d’être un loup garou.

1946     Une mystérieuse bête ravagea une réserve navajo.

1957     Singapour. Des infirmières furent agressées mystérieusement. Encore aujourd’hui cette énigme ne fut jamais élucidée.

1975     Angleterre.   Une bien triste histoire que celle d’un jeune adolescent de 17 ans persuadé de se muer en loup s’enfonça un couteau dans le cœur.

1978     Brésil. Une fillette de 16 ans emprise à d’horribles visions, prétendait que l’esprit d’un loup s’était emparé d’elle.

1988     Allemagne. Une créature franchit les murs d’enceinte d’une base militaire. Les chiens refusèrent de la prendre en chasse.

2003     Lausanne. Un homme assassina de plusieurs coups de couteau son épouse. Lors du procès il déclara avoir vu ses canines pousser et dégager une odeur identique à celle des loups.

 

Le loup et l’église.

Dans les textes anciens, le loup n’était pas la créature néfaste que nous connaissons aujourd’hui mais une bête sacrée dont l’esprit était lié à celui de l’homme. C’est à compter du Moyen Âge que le loup fut diabolisé par l’église catholique. Tout homme qui acquit les caractéristiques de la bête, était possédé par le démon. En effet, ne pouvant combattre Dieu, le Diable s’en prît à ses sujets en leur donnant l’illusion de se transformer en loup et de les pousser aux pires atrocités envers ses semblables telles que tuer avec violence et s’adonner au cannibalisme. Ce monstre moitié homme moitié loup ne pouvait être détruit que par le feu. Ainsi commença une chasse au loup, une véritable persécution.

Au XVe et XVIIIe siècle, les populations rurales, très religieuses, croyaient dur comme fer à l’existence des loups garous qui massacraient bétails, femmes et enfants. Dès qu’un individu était reconnu comme tel, son jugement était alors sans appel. Il était écorché vif ou bien brûlé vif. Un véritable carnage s’ensuit et les procès de loups garous se multiplièrent.

1-     Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc, accusé de lycanthropie fut exécuté en 1440.

2-     Besançon en 1521. Pierre Burgeot et Michel Verdun, accusés d’être des loups garous par le prieur du couvent de Poligny, furent brûlés vifs et leur portrait affichés dans l’église du village afin de rappeler à la population ce que l’homme était capable de faire sous l’emprise du démon.

3-     Italie en 1541. Un fermier déchiquetait avec ses dents ses victimes, que des êtres humains. Lors de son procès, ce dernier déclara que l’unique différence entre un véritable loup et lui résidait dans sa fourrure qui poussait à l’intérieur de son corps.

4-     Allemagne en 1589. Procès et exécution de Peter Stumbb, célèbre tueur en série pratiquant le cannibalisme, connu sous le nom de « Loup Garou de Bedburg ». Lors de son procès, il donna tous les détails des atrocités qu’il commit sur femmes et enfants et déclara que lorsqu’il revêtait une ceinture qui lui avait été donnée par le Diable, il se transformait alors en loup. Son exécution fut à la hauteur de ses atrocités, attaché à une roue, il fut martyrisé au fer rouge puis il eut les bras et les jambes brisés avant d’avoir la tête tranchée et le reste de son corps brûlé.

5-     Dans la vallée de La Loire en 1598. Un simple d’esprit qui se prenait pour un loup, fut découvert aux côtés d’un cadavre ensanglanté. La cour le condamna à être interné dans un asile.

6-     L’histoire horrible d’un homme qui errait déguisé en loup dans les forêts et s’attaquait aux enfants en les égorgeant avant de les découper comme un boucher tranche sa viande. Il décéda sans montrer le moindre remords et le compte rendu du procès si terrifiant, n’aurait pas était conservé par la cour.

7-     1603 ; Un enfant de 13 ans,  mentalement retardé accusé d’être un loup, fut interné à vie dans un cloître. Son apparence, squelettique, aux ongles et dents longs, se déplaçait à quatre pattes, fut le 1er enfant-loup.

Il faudra attendre 1682 pour que les procès et les tortures associés aux loups garous soient interdis en France.

 

La lycanthropie

Lycanthropie : provient du grecque : Lycos – loup et Anthros – Homme.

La lycanthropie et la science.

Nom scientifique associé au loup garou. Ce terme se substitue au terme Zoanthropie qui signifie la transformation de tout être humain en animal est fut associé dès la Grèce Antique au loup garou.

La lycanthropie fut reconnue par la science comme étant une maladie mentale. Tout individu atteint est persuadé de se transformer en loup à chaque pleine lune et agit comme tel. Féroce et sanguinaire, assoiffé de chair fraîche, il s’attaque au bétail et à tout être humain qui a la malchance de croiser son chemin.

Son apparence : une grande gueule, des dents crochues. Il se déplace à quatre pattes. Ce qui différencie le lycanthrope du loup est que ce dernier ne possède pas de queue.

Le lycanthrope a longtemps été associé à la transformation physique d’un homme en loup jusqu’au jour ou la science démontra qu’il était impossible génétiquement pour un être humain de se métamorphoser et assimila ce terme à une maladie mentale.

Comment devient-on un loup garou ?

Le sujet est atteint de lycanthropie soit de façon volontaire : en revêtant tout simplement une peau de loup, soit contre son gré, suite à une malédiction. L’histoire de la morsure d’un autre loup garou n’a fait son apparition que récemment. Il en est de même pour la Lune principal facteur de la transformation d’un homme en loup n’est mentionné que dans les textes modernes.

- Malédiction : Aussi bien affligée par les sorciers, le Diable, un sortilège satanique ou Dieu car le lycanthrope pouvait tout simplement être un châtiment divin en subissant la colère de Dieu suite à une terrible offense.

- Anthropophagie : Quiconque mange de la viande crue ou humaine se voit changé en loup tout comme manger de la viande le vendredi saint dans la religion catholique.

- Morsure : L’acquisition de la lycanthropie par la morsure n’est que récente. Elle n’est mentionnée nulle part dans les textes anciens.

- Hérédité : Les enfants nés avec une particularité physique sont prédestinés à la métamorphose, tout comme les enfants des prêtes ou des nonnes ainsi que ceux souffrant d’épilepsie.

- Métamorphose volontaire : Pour certains, se transformer en loup est un désir pour satisfaire l’envie de chair humaine.

- Voyage de l’âme : Tout simplement une âme damnée qui cherche un corps à posséder. Dès qu’elle en trouve un, après une lutte acharnée entre les deux esprits, si l’âme damnée l’emporte, alors, le possédé se transforme en loup.

 

Comment lutter contre la lycanthropie ?

La balle en argent détruit sur le champ un loup garou mais cette méthode n’est officialisée qu’à partir du 19è siècle, tout comme l’utilisation d’objets religieux. Le lycanthrope étant une créature du Diable, seul un objet appartenant à l’église est en mesure de le détruire.

Dans l’Antiquité, la méthode utilisée pour libérer un lycanthrope de sa malédiction était de trouver la peau de loup et de la brûler.

A l’époque Médiévale, seule l’église et la foi pouvaient venir à bout d’un loup garou, il suffisait de prononcer trois fois son nom de baptême ou de marquer le front de la bête d’une croix à l’aide d’un canif ou tout simplement le convertir au christianisme.

 

Le loup dans l’histoire

Le loup a toujours été un sujet de fascination chez l’homme dû à son côté sombre. Il a toujours été montré comme un prédateur, un animal féroce, tueur et mangeur d’hommes et sanguinaire et ce depuis l’Antiquité.

La peur de cet animal grandissante, donna naissance au loup garou, créature des ténèbres qui n’aspire qu’à se repaître de chair fraîche, le plus souvent humaine. Il rejoignît donc les créatures de l’ombre telles que le vampire.

Tout comme le vampire, le loup garou ne se manifeste que la nuit tombée, cruel, féroce, il est attiré par le sang. Tout deux tuent leur victime de façon différente pour se nourrir. Tout deux sont des créatures du Diable et seule ce qui se rapporte de près à la religion est en mesure de les combattre. A une époque où la religion primait sur la science, tout phénomène inexpliqué était le résultat du démon, tel que le vampire ou le loup garou. C’est tout simplement la peur du Diable qui donna naissance aux êtres nocturnes, démoniaques, destructeurs et sanglants.

 

Corinne Écrivaine

 

Fait le 26 Octobre 2009